Seniors : raccordez-vous à la téléassistance !
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les élus départementaux, les représentants du SDIS ont présenté le dispositif en compagnie de deux abonnées à la téléassistance, dont l’une fêtait ce jour-là ses 100 ans ! (© Jodie Way -CD 63)[/caption]
Près de 7000 personnes âgées utilisent aujourd’hui la téléassistance départementale. 24h/24, 7jrs/7, ce dispositif porté par le Département, avec le soutien du SDIS 63, a fait ses preuves.
Chute, malaise, urgence médicale… Depuis 1990, la téléassistance départementale veille sur les personnes âgées mais pas seulement. Ce dispositif porté par le Conseil départemental du Puy-de-Dôme, en collaboration avec le SDIS 63, le SAMU, les communes et communautés de communes, compte près de 7000 abonnés, âgés de 25 à 105 ans. La moyenne d’âge des bénéficiaires est de 85 ans. A un moment où de nombreux départements français sont confrontés à un vieillissement de la population, la téléassistance permet de favoriser le maintien à domicile des seniors, de combattre l’isolement dont elles sont parfois victimes et garantit une approche sociale et sociétale comme le souligne Jean-Yves Gouttebel.
« Ce dispositif est efficace et sécurisant pour tous, aussi bien pour les abonnés que pour leur famille. C’est pourquoi, nous avons souhaité le pérenniser en signant, le 1er janvier dernier, le renouvellement d’un marché avec le Syndicat départemental d’incendie et de secours. Celui-ci va assurer la mise en œuvre opérationnelle du dispositif de téléassistance sur la période 2018-2021. Nous avons fait le choix que les pompiers s’emparent de ce dispositif car nous voulons privilégier le contact humain », défend le président du Conseil départemental du Puy-de-Dôme.
En 2017, la collectivité publique a consacré un budget annuel de 2,2 millions d’€, une somme financée par l’abonnement payé par les bénéficiaires.
LA TELEASSISTANCE AVANCEE TESTEE
Mais depuis le mois de décembre, avec l’aide de la société spécialisée Famiclic, le Département a entamé une expérimentation de « téléassistance avancée », grâce au soutien financier de la conférence des financeurs. Après la collecte d’informations durant plusieurs jours sur les habitudes de vie de la personne, le système est capable d’envoyer par la suite des alertes si le comportement du bénéficiaire est anormal ou préoccupant. 16 personnes testent déjà cette évolution dénommée « Otono-me ». « Mais il nous en faudrait une cinquantaine au total. L’expérimentation dure six mois environ et le coût est nul pour le bénéficiaire, Il ne faut qu’une seule condition : être déjà abonné à la téléassistance », explique François Pelletier, gérant de Famiclic. Cette téléassistance avancée va être testée tout au long de l’année avant qu’un bilan ne soit effectué fin 2018.Téléassistance : comment ça marche ? Ce système d’alerte met à disposition du bénéficiaire un matériel relié en permanence à un central de réception des appels qui fonctionne 7jours/7, 24h/24. En cas de problème, un transmetteur permet de dialoguer directement avec le CODIS-SAMU, lequel pourra déclencher l’intervention des sapeurs-pompiers en cas de besoin. Pour s’abonner à la téléassistance, le dossier est disponible à la mairie du lieu de résidence. L’installation, gratuite, est effectuée dans les 8 jours à réception du dossier. L’abonnement varie de 6,05 € à 34,89 € par mois en fonction des revenus. Seule condition : être âgé d’au moins 65 ans ou être reconnu handicapé à plus de 80% sans limite d’âge. Renseignement au 04 73 42 24 23 ou 04 73 42 21 11
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