Dans cette catégorie reine des Elite Pro, les pilotes doivent faire face cette année à des adversaires de choix, à savoir trois voitures silhouettes 100 % électriques. Très performantes, ces autos ont fait grincer quelques dents au départ, en raison d’une puissance bien supérieure aux voitures thermiques.
« C’est pourquoi, nous avons diminué leur puissance de 10 % », a d’ailleurs reconnu Max Mamers, le patron du Trophée, le jour de la conférence de presse présentant la manche de Super-Besse.
Depuis, un rééquilibrage s’est opéré et Jean-Baptiste Dubourg, le vainqueur de l’an passé, pointait en tête du classement après la manche de Serre-Chevalier, devant les deux protos électriques d’Aurélien Panis et Franck Lagorce.
Max Mamers ne le cache pas. On vit actuellement une période de transition. « C’est évident que l’avenir du Trophée Andros est 100 % électrique », a-t-il confié il y a quelques jours.
MONTAGNY ET MISS FRANCE 2012 PRESENTS
Dans la catégorie Elite, là aussi, la bataille fait rage. Dorian Boccolacci, sur sa BMW, menait la danse devant Louis Gervoson et Lionel Daziano. Dans le Trophée Enedis Electrique, Christophe Ferrier roulait en tête devant Vincent Beltoise et Louis Gervoson. Sur chaque étape, cette épreuve accueille des pilotes invités. Ils seront trois dans le Sancy avec l’ex-pilote de F1 et d’endurance, Franck Montagny, le chanteur français Claudio Capéo, qui se prend visiblement au jeu, et Miss France 2012, Delphine Wespiser.
Chez les motards, en AMV Cup, Vivien Gonnet et Maxime Emery se tirent toujours la bourre pour la première place, loin devant Germain Vincenot. A Super-Besse, le Riomois Romain Gioffre voudra certainement se mêler à la lutte pour la victoire.
Une fois de plus, la société PHA-Claude Michy va mettre les petits plats dans les grands pour organiser au mieux la manche bessarde. Le public ne s’y trompe d’ailleurs pas puisque Super-Besse est le rendez-vous le plus fréquenté de tout le trophée. Sur l’Andros, les spectateurs peuvent également approcher les pilotes et visiter le paddock.
Pour la station, qui est épaulée pour l’organisation par la ville de Clermont-Ferrand, le rendez-vous permet de toucher un large public grâce aux retombées médiatiques.
« Il est important pour notre massif. Cela montre le dynamisme de nos stations à travers une épreuve qui reste très populaire », estime Lionel Gay, le maire de la cité et président de la communauté de communes du Sancy.
0 commentaires