Trois zones de présence permanente dans le Massif central
Ces « acteurs de terrain » auront pour mission de collecter différents indices attestant de la présence de l’animal sur le territoire. Il peut par exemple s’agir de déjections, de poils, de cadavres, d’empreintes, de restes de proies ou de hurlements. Objectif ? Permettre un suivi démographique et géographique de l’espèce dans le département. « Il s’agit d’anticiper les choses » souligne le préfet Jacques Billant.
Cette « veille » est d’autant plus utile que le loup est difficile à suivre. « Il n’existe pas de pronostics fiables sur ses déplacements. C’est un animal furtif, difficile à déceler. Il utilise les infrastructures humaines pour se déplacer. Il peut par exemple suivre une autoroute, une voie ferrée… » rappelle Gérald Goujon de l’ONCFS. Il précise que le loup peut s’installer sur le tout le territoire. Le Puy-de-Dôme ne déroge pas à la règle du fait de ses étendues sauvages.
Si une attaque devait intervenir, la cellule de veille se muerait en « comité départemental. » D’autres mesures pourraient alors être prises, notamment en matière de protection, de défense ou d’indemnisation. Mais pour l’heure, ce n’est pas le cas…
Sur les 63 zones de présence « permanente » du loup identifiées en France, trois sont dans le sud du Massif central, sur les secteurs de l’Aubrac, des Grands-Causses et du Mont-Lozère et du massif de Tarnague-Gardille. Les autres zones se situent dans les Alpes, les Vosges et l’Est des Pyrénées. Il y aurait actuellement 360 loups en France, un chiffre en constante augmentation.
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