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« Quand les échéances approchent, le naturel revient au galop »

00h30 - 23 avril 2018 - par Info Clermont Métropole
« Quand les échéances approchent, le naturel revient au galop »
Le patron de la droite clermontoise dénonce une nouvelle hausse d’impôts - © ACTU_BRENAS

[caption id="attachment_222302" align="aligncenter" width="785"] Le patron de la droite clermontoise dénonce une nouvelle hausse d’impôts[/caption] Jean-Pierre Brenas a critiqué la politique fiscale d’Olivier Bianchi lors d’une conférence de presse. Les maires et vice-présidents de Clermont Auvergne Métropole ont décidé fin mars d’augmenter de 0,71 points la taxe foncière sur les propriétés bâties, afin de compenser la diminution (dans les mêmes proportions) de la taxe intercommunale d’enlèvement des ordures ménagères. Même si le taux d’imposition global reste stable, Jean-Pierre Brenas, le leader de l’opposition municipale, ne digère pas cette hausse. Pour lui, c’est une question de principe : Olivier Bianchi, qui s’était engagé à ne plus augmenter les impôts après une hausse de 9 % en 2016, aurait tout simplement menti. Une campagne de tractage a même été organisée pour dénoncer ce « matraquage fiscal. » Pour Jean-Pierre Brenas, il s’agit d’un « mauvais impôts » destiné à compenser d’anciens emprunts toxiques et une « dérive » des charges de fonctionnement de la métropole. « Olivier Bianchi découvre des dépenses supplémentaires, il répond par des créations de postes. »

« Je ne suis pas candidat à ce stade »

Pour le patron de la droite, il faudrait plutôt miser sur « la modernisation du territoire », qui serait actuellement en train de « décrocher ». Il prend pour preuve une étude de Business France, selon laquelle les décisions d’investissements de la part de groupes internationaux sont au nombre de 12 en Auvergne contre 142 dans le reste de la région. « La gestion est mauvaise. Le problème est là. Nous dénonçons les dépenses, l’inaction et les mensonges. » Avec les siens, Jean-Pierre Brenas s’est fixé comme priorité la dépollution, la sécurité et… la baisse des impôts. « Qu’est-ce qui a changé depuis 2014 à Clermont-Ferrand ? Quelle trace va-t-il rester de ce mandat ? » s’interroge-t-il sans ambages à propos du maire, dont la majorité serait en train de se « craqueler ». A propos de l’extension du stade Gabriel Montpied, qui sera votée le 4 mai, Jean-Pierre Brenas estime qu’il y a « une pression psychologique et morale sur les élus » pour qu’ils s’alignent sur les « désidératas » d’Olivier Bianchi. « Quand les échéances approchent, le naturel revient au galop » fustige-t-il à propos du maire. Mais Jean-Pierre Brenas ne pourrait-il pas s’appliquer cette formule à lui-même ? Les #clermont2020 et clermont2020jpb@gmail.com mentionnés à la fin du tract laissent peu de place au doute quant à ses intentions municipales. Mais promis, ce n’est pas le sujet du jour… « Je ne suis pas candidat à ce stade. Je suis président de groupe » corrige-t-il avec un sourire.

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