Le Modem63 prépare les futures échéances

[caption id="attachment_222614" align="aligncenter" width="800"] Stanislas Renié et Michel Fanget ont exposé leur vision des choses au Pavillon Lecoq, au cœur du jardin Lecoq.[/caption] « Se positionner comme un acteur vigilant de la majorité présidentielle tout en gardant son indépendance de pensée ». Voici la ligne politique portée par le Mouvement Démocrate. C’est ce qu’a rappelé, la semaine dernière, Stanislas Renié, le nouveau président du Modem 63, à l’occasion d’une conférence de presse organisé à Clermont. Il était accompagné pour l’occasion par Michel Fanget, député Modem de la 4^ème circonscription du Puy-de-Dôme. Après avoir rappelé que la gouvernance au niveau national était une gouvernance « d’équilibre » et de « pôle central », un positionnement souhaité depuis longtemps par François Bayrou, Stanislas Renié est revenu sur ce que pourrait être la déclinaison de cet accord en vue des prochaines échéances électorales. Et pour les élections européennes de 2019, il a confirmé qu’une liste de rassemblement « composée au minimum de LREM/Modem » sera proposée au suffrage des électeurs. « D’autres organisations viendront peut-être nous rejoindre mais aussi des personnes de la société civile », a-t-il également indiqué, avant d’envisager les Municipales de 2020. Stanislas Renié l’a affirmé. Le Modem s’investira « fortement » sur ces élections, avec une vision « métropolitaine » pour Clermont-Ferrand. Pour l’instant, pas question de coucher des noms sur une liste. « Nous sommes sur un travail d‘analyse qui va durer jusqu’à l’été. Nous allons regarder ville par ville sur le département et voir éventuellement si nous pouvons faire une offre de services aux majorités qui ont fait un bon travail dans leur commune », cadre le président, avant de préciser que les idées de ces élus devront être « compatibles avec les valeurs du Modem ». Ailleurs, le Modem 63 se positionnera comme « chef de file » avec ses alliés naturels de La République En Marche, des personnes issues de la société civile et pourquoi pas des élus du Parti Radical, de l’UDI et des « progressistes ». « Dès l’automne 2018, je veux que l’on se mette à l’écriture d’un projet et que l’on rassemble toutes les personnes capables de rentrer dans ce projet ». A en croire Stanislas Renié, qui ne souhaitent pas citer de noms à ce stade, certains ont déjà laissé entendre qu’ils pourraient rejoindre l’aventure. En ce qui concerne Clermont, le Modem 63 et ses alliés comptent bien exister entre les pôles de droite et de gauche. « Il y a un espace entre les deux qui est très large », observe Stanislas Renié. Même son de cloche chez Michel Fanget qui estime que depuis les dernières élections présidentielles, le logiciel a changé. « Cette notion de pôle central va prévaloir fortement lors des prochaines échéances. Je pense que ce sera la déclinaison locale du bing-bang national », est même persuadé le député.