Le sport : un facteur de lien social

[caption id="attachment_222853" align="aligncenter" width="800"] les responsables de l’ASM et de l’Ophis lors de la signature de la convention.[/caption] A travers une convention, l’ASM Omisports et l’Ophis viennent de renouveler et même amplifier leur partenariat afin de favoriser la pratique sportive chez les jeunes dans les quartiers. Ces actions sont réalisées dans le cadre du dispositif « Sport Avenir Jeunesse » développé par l’ASM, un projet transversal aux différentes sections sportives du club articulé autour de quatre axes majeurs : la pratique du sport, l’insertion sociale et sociétale, la formation et l’employabilité. Concrètement, des éducateurs sportifs de l’ASM déploient des tapis de lutte au pied des immeubles, « afin de porter le sport au plus près des jeunes » comme le souligne Pascal Thibault, président de l’ASM Omnisports. L’Ophis apporte son aide financière à ces actions régulières mais aussi à la prise de licence sportive. Pour Valérie Bernard, sa présidente, un bailleur social ne s’occupe pas seulement des problématiques de logement. « Il intervient aussi auprès des populations et des résidents à travers l’accès à la culture et au sport. Ce partenariat avec l’ASM est important à nos yeux car il rentre pleinement dans cet objectif de création de lien social », estime la conseillère départementale. Fabrice Hainaut, le directeur général de l’organisme, rappelle que cet engagement est ancré dans la durée et qu’il s’est construit autour de deux valeurs essentielles : « la responsabilité et la solidarité. » Sur le terrain, des actions sont menées dans les quartiers nord de Clermont-Ferrand (à l’exception de Champratel, qui fait pour l’heure l’objet d’un diagnostic), mais aussi à l’est et au sud de la ville, dans ceux de Saint-Jacques et la Fontaine-du-Bac. Ces interventions seront étendues également à un quartier de Thiers. « Par cette approche sportive et ma disponibilité, je gagne peu à peu le respect de ces jeunes, qui manquent souvent de repères et qui, au final, acceptent le sens éducatif de cette démarche », explique Augustin Oliveira, l’un des éducateurs sportifs engagé sur le terrain avec Xavier Joly.