Le festival d’Ambert voit plus grand

[caption id="attachment_222995" align="aligncenter" width="800"] Patrick et Benoît Pascal, en compagnie de Frédéric Ranchon, lors de la présentation au Crédit Mutuel.[/caption] On change tout ou presque. Alors qu’il s’apprête à fêter ses 30 ans cet été, le festival d’Ambert va mettre le grand braquet en 2018, quelques jours seulement après la cyclo Les Copains-Cyfac. S’il a déjà reçu les groupes folkloriques de 90 pays en 30 ans, les organisateurs souhaitent partir sur un nouveau cycle et donner une nouvelle impulsion. Une sorte de « new deal » à l’excellente sauce fourme d’Ambert ! C’est ce qu’ils ont expliqué en substance dernièrement, à l’occasion d’une conférence de presse organisée à l’Espace Renan du Crédit Mutuel Massif Central, lequel devient le partenaire titre de la manifestation. « Le Crédit Mutuel est un acteur majeur de la musique au niveau national. A l’échelon territorial, nos partenariats sont forts avec Europavox, le Sémaphore et aujourd’hui le festival d’Ambert », a souligné Frédéric Ranchon, président du CMME. La manifestation, programmée du 10 au 15 juillet, va se scinder en deux. Sept groupes internationaux de danse traditionnelle et huit groupes de musique se partageront les scènes. Le festival investit aussi un nouveau lieu : le plan d’eau de la ville. Durant deux jours : les 14 et 15 juillet. Plus vaste et mieux organisé, le site proposera aux festivaliers un village avec marché, espace détente et restauration aux couleurs des pays invités. A proximité se dresseront les scènes… « Un chapiteau de 500 places dédié à la danse et une grande scène couverte pour les artistes », dévoile Benoît Pascal, directeur du festival. Côté Casting, l’affiche est alléchante. Imany, Soldat Louis, Amparanoïa et Throes + The Shone seront incontestablement les têtes d’affiche de cette édition 2018. Les artistes en devenir comme la Toulousaine CloZee, Sabaly et le duo clermontois de Come John complèteront l’offre. Quant aux groupes venus du Costa-Rica, Mexique, Irlande, Biélorussie, Niger, îles de Pâques et de Bretagne, ils enflammeront l’espace dans un joyeux mélange musical et métissé. Du 10 au 12 juillet, le festival se délocalisera également dans d’autres lieux : le jardin pour la terre d’Arlanc, Marsac-en-Livradois, Grandrif, Saint-Amant-Roche-Savine et Valcivières. Car l’ambition des organisateurs est claire : « être le premier festival des musiques du monde et métisses de la région Auvergne-Rhône-Alpes », dresse Benoît Pascal, qui, avec son père Patrick (président de l’association), l’unique salariée et toute l’équipe des bénévoles, se démènent sans compter. Le festival « world dance et music » 2018 devrait être un grand cru, n’en doutons pas.