Pour une meilleure qualité de l’air

[caption id="attachment_223060" align="aligncenter" width="800"] Des poids-lourds ont été contrôlés la semaine dernière pour détecter d’éventuelles fraudes aux dispositifs anti-pollution.[/caption] Régulièrement, la France se fait rappeler à l’ordre par l’Union Européenne parce qu’elle fait suffoquer ses habitants. Pour montrer que des efforts sont faits, les services de l’Etat ont effectué la semaine dernière des contrôles routiers à la barrière de péage de Gerzat, sur l’A71. En ligne de mire : la fraude aux dispositifs anti-pollution sur les camions. Aujourd’hui, les transporteurs doivent injecter un additif dans le système de traitement des gaz d’échappements afin de limiter les émissions de polluants. Problème : cet additif, appelé Adblue, peut coûter jusqu’à 3.000 euros par an et par véhicule. Et si le réservoir est vide, les performances sont automatiquement réduites. Pour s’exonérer de ces contraintes - et de leurs obligations légales -, des transporteurs peu scrupuleux trafiquent leurs véhicules grâce à des kits. Une magouille catastrophique pour la qualité de l’air, puisque les émissions de dioxyde d’azote sont alors 20 fois supérieures à celles des véhicules en règle. « Cela porte atteinte à toute la profession » ajoute la préfecture du Puy-de-Dôme, qui juge cette infraction « extrêmement grave. »

« Extrêmement grave »