L’actualité du CHU en cinq points
[caption id="attachment_223062" align="aligncenter" width="800"] L’aile ouest du CHU Montpied, en pleine déconstruction, aura complètement disparue dans quelques mois. Le bruit engendré par les travaux a mis à rude épreuve les nerfs des patients et du personnel ![/caption] A travers une conférence de presse, le directeur général du CHU a évoqué récemment l’actualité de l’hôpital. Activité, finances, ressources humaines, investissements… Tour d’horizon thématique. L’activité de l’hôpital. Depuis le 2e semestre 2017, elle a connu une hausse importante, tant en termes d’hospitalisations que de consultations. Celle-ci ne se dément pas depuis le début de l’année avec des pics de croissance à 6%. « C’est la 2ème augmentation d’activité en France », souligne Didier Hoeltgen, le directeur général. Les consultations externes, actuellement au nombre de 600.000 par an, ont connu une hausse de 4 % en 2017, tout comme la prise en charge aux urgences adultes (+ 8%) et gynécologique (+ 16%). Les finances du CHU. Conséquence de l’accroissement de l’activité, les recettes sont en hausse. De l’ordre de 2 millions d’€ supplémentaires. Sur un budget global de 700 millions d’€, l’hôpital prévoyait un déficit de 17 M d’€ en 2018. « Je pense que l’on va finir à moins de 8 M d’€ », corrige le directeur, pour qui la trésorerie va mieux, alors qu’un travail a également été mené sur le recouvrement des recettes. Certes, le CHU doit faire face à une augmentation des charges médicales (+ 3 % entre 2016 et 2017) et de personnel non médical (+ 2,21%). Il traîne aussi comme un boulet une dette de 250 millions d’€. Celle-ci a été renégociée cette année, ce qui a permis de dégager plus de 4 M d’€ d’économies. Selon Didier Hoeltgen, « le CHU se redresse. » Le débat sur le manque supposé de personnel. « Nous recrutons plus qu’on ne le dit et nos effectifs sont plus importants année après année. Nous avons 29 postes supplémentaires en 2018. Entre ce que ressentent les agents et ce que les chiffres montrent, il y a parfois des différences », observe le directeur, qui reconnaît par ailleurs un « grand taux d’absentéisme » alors que la charge de travail augmente. Le taux d’absentéisme au CHU est de 9,2 %, avec des pointes à plus de 14 % dans certains services du CHU Louise Michel. La politique d’investissements. 23 millions d’€ ont été investis en 2017, cette année, l’effort d’investissement sera porté à 28 M d’€. le CHU prévoit notamment le renouvellement d’équipements lourds comme un IRM 3T, un IRM 1,5 Tesla ou un lithotripteur (destiné à casser les calculs). Outre le début de projet de stérilisation du territoire, le CHU va mettre en place un robot chirurgical (Da Vinci) pour la gastrologie et l’urologie. Bien évidemment, les opérations de désamiantage et la réhabilitation du site Gabriel-Montpied se poursuivent. « C’est un chantier exigeant mais le calendrier est tenu », précise Agnès Savale, directrice. L’aile ouest devrait être complétement déconstruite en fin d’année, afin d’envisager la suite, notamment la préparation du projet GM3. Développement des conventions d’aval. Pour améliorer et fluidifier le parcours patient, le CHU va conclure des conventions d’aval avec les établissements de santé de proximité. Objectif ? Installer un dispositif performant et adapté à la prise en charge des patients en soins de suite et de réadaptation. Une convention vient d’être signée avec le CMPR Notre-Dame de Chamalières, dirigé par Sylvie Slaney, pour la mise à disposition de dix lits pour le service de neurologie du CHU, ainsi que sept pour l’hospitalisation de jour.
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