Vulcania labellisé « Sécuri-Site »

[caption id="attachment_223269" align="aligncenter" width="800"] Vulcania est le premier site du Puy-de-Dôme a affiché le label Securi-Site. Le parc a accueilli près de 340.000 visiteurs en 2017. (© Francis Debaisieux)[/caption] C’est le premier site du Puy-de-Dôme à obtenir ce label, et « peut-être le premier à l’échelle de la grande région » s’interrogeait même Brice Hortefeux, président de la SEM Volcan, gestionnaire du parc européen du volcanisme. Vulcania vient donc d’obtenir le label « Securi-Site ». La convention a été formalisée récemment par Jacques Billant, préfet du Puy-de-Dôme, en présence de Philippe Coulon, maire de Saint-Ours-les-Roches, le général Philippe Ott, commandant du groupement de gendarmerie du Puy-de-Dôme et Grégory Mouilleseaux, directeur du parc. L’objectif de cette convention est d’optimiser la coopération et les équipements en matière de sécurité et de sureté, et ce, aussi bien pour les visiteurs que pour le personnel. Après avoir rappelé l’importance de l’activité touristique en France (8 % du PIB), et les risques d’attentats toujours élevés, Jacques Billant a souligné que Vulcania avait su se soucier très tôt de la sécurité sur ses installations et que « ce label constituait un gage de reconnaissance. » Pour Brice Hortefeux, il ne s’agit pas de cultiver l’angoisse permanente à travers ce dispositif… « Mais nous avons un devoir : anticiper, préserver et protéger. » Car Vulcania accueille beaucoup de monde chaque année, près de 340.000 visiteurs en 2017, dont 40.000 élèves. « Avec l’ambition de monter un jour à 500.000 visiteurs. Et plus on développe la fréquentation, plus il faut être vigilant », est persuadé le vice-président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. [caption id="attachment_223270" align="aligncenter" width="800"] Lors de la signature de convention.[/caption] Si les responsables n’ont pas dévoilé dans le détail le panel de mesures déployées dans le parc, quelques pistes ont été livrées : développement de la vidéo-protection, engagement de patrouilles VTT de la gendarmerie, mobilisation de réservistes, déploiement de moyens supplémentaires dans le cadre du plan Vigipirate avec le renfort ponctuel des militaires de l’opération sentinelle… « Vulcania travaille depuis plusieurs années déjà, en interne et en étroite collaboration avec les forces de l’ordre et l’Etat, pour offrir un standard de sécurité optimal », s’est réjoui Grégory Mouilleseaux. La convention Sécuri-Site vient donc formaliser cette coopération renforcée entre les différents acteurs. Quatre autres sites touristiques dans le département ont été identifiés par les forces de sécurité.