Pour préserver les eaux des rivières

[caption id="attachment_223502" align="aligncenter" width="800"] Le bassin des Vergnes a été inauguré dernièrement par Olvier Bianchi, président de Clermont Auvergne métropole, et Olivier Siméon, de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne © E. Thérond[/caption] Jusqu’à présent, en cas de forte pluie, les réseaux d’assainissement de la métropole pouvaient déborder et rejeter des eaux usées dans les milieux naturels. Certains cours d’eau, comme le Bédat, la Tiretaine ou l’Artière, étaient particulièrement touchés par ces pollutions. Pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent, Clermont Auvergne Métropole construit six bassins de stockage-restitution.  Leur rôle est de conserver temporairement les premières eaux de pluie. Une fois les réseaux désengorgés, ces eaux sont réinjectées vers la station d’épuration des Trois rivières (à proximité de l’aéroport d’Aulnat), évitant ainsi tout phénomène de débordement. Le premier de ces bassins (le plus petit) a été inauguré il y a quelques jours dans le quartier des Vergnes, à proximité de la place des Droits de l’Homme. Il est composé d’une partie visible (un bâtiment technique de 235 m2) mais surtout d’une impressionnante cuve souterraine de 25m de diamètre et 10m de profondeur, affichant une capacité de 2200 m3. Un soin tout particulier a été apporté à l’intégration paysagère du bâtiment, avec des façades en béton matricé rappelant la pierre et des abords qualitatifs (béton désactivé, espaces verts…) Les autres cuves seront encore plus grosses : le bassin de Belle Ombre, dont les travaux débuteront en septembre, aura un volume presque cinq fois plus important que celui des Vergnes (10.000 m3). Les autres bassins auront une capacité de 3.500 m3 (Saint Alyre), 4.500 m3 (Zac des Sauzes), 21.000 m3 (station d’épuration) et même 36.000 m3 (Herbet). Ces réalisations s’inscrivent dans le cadre du schéma directeur d’assainissement la métropole, qui vise « un bon état des eaux et des milieux aquatiques » d’ici 2021. Pour atteindre cet objectif, une enveloppe de quelque 120 millions d’euros a été prévue. L’Agence de l’Eau Loire-Bretagne devrait aider au financement.