E. Borne : six déclarations à retenir
[caption id="attachment_223644" align="aligncenter" width="800"] Elle a rencontré les acteurs du territoire à la préfecture © E. Thérond[/caption] La ministre des transports était à Clermont-Ferrand mardi dernier pour évoquer les enjeux locaux. Une visite sans annonce particulière, écourtée par la démission surprise de Nicolas Hulot. Voici ce qu’elle a déclaré avant de repartir… Ça roule… « Clermont a une bonne liaison routière avec les autoroutes, y compris l’A75 qui est gratuite et qui le restera ; je souhaite le préciser. Par contre, je ne peux pas me satisfaire, pas plus que les acteurs du territoire ne s’en satisfont, de la liaison aérienne et de la liaison ferroviaire. » Et Hop! Rien ne va plus… « Malheureusement il n’y a pas qu’à Clermont que nous avons des problèmes sur les liaisons aériennes. C’est beaucoup lié à la restructuration des trois compagnies qui ont donné naissance à Hop!. Un travail important est engagé par Hop! Air France sur sa flotte, sur ses équipages et je pense vraiment – les dirigeants de Hop! en sont convaincus - qu’on pourra trouver un niveau de fiabilité satisfaisant. C’est évidemment très important pour les entreprises qui s’installent ici ou pour les startups qui ont besoin de travailler avec les acteurs ailleurs en France et en Europe. » Un quoi ? Un TGV ? Quel TGV ? « Je souhaite vraiment passer un discours sincère et sortir des promesses non financées. C’est tout le sens de la programmation des infrastructures qui sera dans la loi d’orientation 2018 et que je présenterai prochainement. Vous savez, 36 milliards de nouvelles lignes ferroviaires ont été promises partout en France. Souvent, ces promesses ont détourné l’attention des travaux très concrets qu’on peut réaliser sur les liaisons ferroviaires existantes ; par exemple la liaison entre Paris et Clermont. » Régénération… « Nous avons pu échanger avec les élus et les acteurs économiques sur ce qui va se faire à court terme d’ici 2025. Des montants importants vont être consacrés par SNCF Réseaux à la régénération de la ligne : 760 millions d’euros. Il y a aussi des pistes pour gagner en fiabilité et un peu en temps de parcours. Nous allons continuer à creuser ces solutions dans les prochaines semaines. » L’Internet, enfin ! « L’Etat est engagé dans le renouvellement des matériels roulants. C’est quelque chose de très attendu. Mais sans attendre ces nouveaux matériels, avant 2025, nous aurons dès la fin de l’année un équipement en wifi à bord de toutes les rames sur Paris-Clermont. C’est la première ligne qui sera équipée en wifi sur les trains d’équilibre du territoire. Cela donnera au moins une possibilité à ceux qui prennent la ligne de pouvoir continuer à travailler pendant ces trajets. » Un sou est un sou. « Nous avons un retard considérable sur l’entretien et la régénération de notre réseau ferroviaire […] Pendant des années nous avons sous-investi […] Nous allons dépenser beaucoup plus dans les prochaines années – 3,6 milliards d’euros par an – pour remettre en état le réseau existant et avoir des performances satisfaisantes. Nous allons travailler avec les Régions pour voir comment « prioriser » les dépenses (je n’aime pas ce terme) sur les petites lignes qui doivent aussi continuer à desservir finement nos territoires. »
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