A Clermont, les effectifs augmentent en primaire
[caption id="attachment_223899" align="aligncenter" width="800"] Olivier Bianchi, le Recteur de l’Académie et des élus clermontois lors d’une visite d’une classe de l’école Aristide-Briand.[/caption] Une rentrée à musique ! Comme dans beaucoup d’autres établissements en France, Clermont-Ferrand n‘a pas fait exception à la règle et c’est au son de comptines pour enfants que s’est faite la rentrée scolaire au sein de l’école Aristide-Briand. Malgré de (longues) vacances d’été, les élèves n’avaient pas oublié les paroles et en compagnie de leurs professeurs, ils se sont prêtés de bonne grâce à l’exercice devant les yeux intéressés et admiratifs du Recteur d’académie, Benoît Delaunay, et du maire Olivier Bianchi. Accompagné de plusieurs élus de sa majorité, dont Cécile Audet, adjointe en charge du secteur éducatif, le premier magistrat et les représentants du Rectorat ont ensuite visité plusieurs classes. Alors que l’éducation reste « une politique publique capitale » selon le maire (47 millions d’€ annuel en budget de fonctionnement), à Clermont, l’été a été mis à profit pour effectuer des travaux dans les établissements. « Cette année, ce sont 2,6 millions d’euros de travaux qui ont été menés », rappelle Olivier Bianchi. Des investissements rendus nécessaires par l’augmentation des effectifs d’écoliers. Année après année, la hausse varie de 4 à 5 %. L’an dernier, les 63 écoles publiques du territoire clermontois ont accueilli 9.527 élèves. Si les chiffres officiels n’étaient pas encore connus le jour de la rentrée, on devrait logiquement s’approcher de la barre des 10.000 écoliers pour l‘année scolaire 2018-2019. « La fréquentation des services périscolaires connaît également une forte augmentation, 7,8 % dans la restauration scolaire, 22 % pour le SMAP et 24 % pour le mercredi après-midi. Nous avons fait beaucoup d’efforts sur le contenu de ces activités. » Olivier Bianchi a reconnu que Clermont était même « en tension démographique ». Une étude, rendue publique cet automne, devrait préconiser de créer de nouvelles écoles neuves dans la ville. « Si l’on se projette à 20 ans, la poussée démographique et les projets d’urbanisme justifieront certainement au moins une école et peut-être même deux sur le grand centre-ville. » Conséquences ? Il faudra trouver du foncier et, selon toute vraisemblance, plancher sur une refonte de la carte scolaire. Selon le maire, la naissance d’une première école pourrait avoir lieu dans quatre ou cinq ans.
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