Didier Veillault « Plus de 60 groupes d’ici Noël »
[caption id="attachment_224140" align="aligncenter" width="800"] Si Didier Veillault ne devait voir qu’un seul concert, ce serait Fontaine d.c., le 30 octobre © E. Thérond[/caption] Entre une partie de boules et un cocktail vraiment pas mal, le boss de la Coopé parle rock irlandais, capitale culturelle et projets d’avenir. C’était la conf de presse de rentrée, au pavillon, à l’angle des rues Chanteranne et Serge-Gainsbourg. A titre perso, quel concert n’allez-vous pas rater d’ici la fin de l’année ? Fontaine d.c. Un EuropaClub du 30 octobre. C’est vrai qu’aujourd’hui, on peut dire que le rock est un peu en perte de vitesse. Mais ces Irlandais font vraiment sensation de l’autre côté de la Manche, où le rock reste encore un gros truc. Je suis devenu fan. En plus, ce soir-là, il y aura aussi Kreisky, un groupe autrichien que j’adore. On a beaucoup de soirées, en fait. Mais pour moi, s’il y en avait une à retenir, ce serait celle-là : Fontaine d.c ! Et si vous deviez ajouter une autre date ? Je citerais tous les grands qui sont venus déjà plein de fois à la Coopé. J’aime beaucoup Gaëtan Roussel, j’aime bien Miossec… Cela fait toujours des spectacles qu’il ne faut vraiment pas rater. On a aussi Grand Corps Malade… C’est vrai que ces artistes sont presque incontournables. Mais on a plutôt tendance à insister sur les plus jeunes groupes comme Grand Blanc. Ils sortent un deuxième album qui est tendu, vraiment super. On a aussi la chance d’avoir une résidence de Vald. Le concert est complet depuis très longtemps. Finalement, quand on regarde le programme, c’est assez enthousiasmant. Je pense aussi à Elliott Murphy, qui sont quand même des copains de Bruce Springsteen ! On a des gens comme ça. C’est un mélange. Jusqu’à Noël, on est en activité. On acceuillera plus de 60 groupes. Il n’y aura pas que de la musique à la Coopé. Je pense à Effervescences du 4 au 6 octobre… C’est vrai. Il se passera plein de choses pendant ces trois jours. Il n’y aura même pas de musique du tout dans la Coopé. C’est presque une consigne. Il va y avoir des repas, des tas de trucs marrants, des interventions de tous les côtés. On va investir sans doute la place du 1er Mai, fermer la rue devant, un peu comme pour Europavox. On attend beaucoup de monde, des sound-systems, des fanfares, des rendez-vous secrets. Et pas qu’à la Coopé : ça ira jusqu’à Montferrand. Bien sûr, ce sera un évènement. Le thème, c’est l’hospitalité. Les organisateurs ont envie d’accueillir les gens. Faire en sorte qu’ils se parlent. C’est une étape de plus vers la capitale européenne de la culture… Olivier Bianchi a décidé de candidater. Je trouve que cette idée élève le territoire, pousse les gens vers le haut, les met en ordre de marche. Des associations, des « culturels », se mettent à travailler ensemble. Effervescences, c’est top. Même si la ville n’est pas retenue, on ne reprochera rien au maire et à son équipe. Ce ne sera pas un échec. Le projet est d’autant plus beau qu’on disait Clermont-Ferrand un peu refermée sur elle-même, noire, etc. Nous sommes vachement fiers de participer à ça. On sait ce qu’un classement pourrait représenter pour Clermont. La Coopé a quasiment 20 ans… La salle va-t-elle évoluer ? La Coopé a beaucoup travaillé – notamment avec la Ville – sur des travaux d’investissement absolument nécessaires. 19 ans d’activité intense sont passés par là. C’est vrai pour la technique, le son, le light voire les équipements scéniques. L’idée, c’est aussi d’avoir un côté plus ouvert. Nous avons des projets. Le quartier est complètement en train de se métamorphoser. La Radio de Mai, actuellement dans un pavillon à proximité, pourrait s’installer dans le hall, les gens pourraient venir, la Coopé pourrait être un lieu de brassage, et pas seulement de concerts. Bien sûr, cela prendra du temps. On a appelé ça la Coopé 2020.
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