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Les élus de droite réclament plus de sécurité

19h32 - 14 octobre 2018 - par Info Clermont Métropole
Les élus de droite réclament plus de sécurité
Que ce soit à Jaude ou ailleurs, les élus de la droite et du centre déplorent la montée de la violence dans le centre-ville de Clermont - © ACTU_DROITE_SECURITE_A

[caption id="attachment_224542" align="aligncenter" width="800"] Que ce soit à Jaude ou ailleurs, les élus de la droite et du centre déplorent la montée de la violence dans le centre-ville de Clermont[/caption] « Sécurité à Clermont, il est temps de réagir ! » C’était le slogan choisi la semaine dernière par les élus du groupe « Rassemblement de la droite et du centre » à l’occasion d’une conférence de presse portant sur cette thématique. Réunis autour de Jean-Pierre Brenas, leur président, ils ont dressé, près d’une heure durant, un vrai réquisitoire sur l’absence de réaction de la mairie face à la série de faits divers survenus à Clermont durant le mois de septembre. Ils ont avancé également des propositions dans ce qui ressemble à la construction d’un programme en vue des échéances municipales de 2020. Morceaux choisis.  

Le constat.

Pour Jean-Pierre Brenas, il est sans appel. « La violence gangrène le centre-ville. Les clermontois ont peur et le maire n’apporte pas de réponse appropriée compte-tenu du fait qu’il est le garant de la tranquillité publique. » S’il ne souhaite pas rendre Olivier Bianchi « responsable de tout », le chef de file de la droite ne veut pas que la municipalité parle d’un problème de moyen vis-à-vis de la police municipale.  « Pour faire des bides culturels et événementiels, des millions, on en trouve. » Selon Jean-Pierre Brenas, une femme seule a peur aujourd’hui de traverser la place de Jaude à 20 heures. Et l’élu de lister les faits divers survenus ces dernières semaines : place du Changil, rue de la Treille, près de la gare où un trentenaire a été blessé au couteau, vers le square d’Assas avec un couple agressé pour un téléphone, à Fontgiève où un jeune couple a été frappé à la sortie d’une discothèque, sans oublier les deux crimes commis à Delille (viol d’une jeune femme) et Jaude (meurtre d’un jeune homme). « La violence s’est installée dans l’hypercentre et ces faits sont beaucoup plus graves que par le passé. »

Les propositions de la droite.

« Nous voulons une police municipale plus forte, plus respectée et plus présente sur le terrain. » Pour cela, Jean-Pierre Brenas envisage de doubler le nombre de policiers municipaux à Clermont. « Le faire passer de 35 à 70 avec augmentation des plages horaires et un maillage du territoire quartier par quartier en fonction des difficultés. » Il souhaite également armer la police municipale et la former, tout en lançant une réflexion autour de la métropole afin d’harmoniser les moyens en matière de police. « Un policier municipal est aujourd’hui une cible privilégiée. Le refus d’Olivier Bianchi d’armer la police clermontoise est idéologique. Nous, nous sommes dans le pragmatisme. » [caption id="attachment_224543" align="aligncenter" width="800"] Jean-Pierre Brenas[/caption]

L’organisation à mettre en place.

« Si nous sommes élus aux affaires en 2020, le directeur de la police municipale sera directement en lien avec le maire. » Jean-Pierre Brenas promet de valoriser la police de la ville. « Le directeur aura plus de liberté et de responsabilité. Il rendra compte directement au maire, lequel aura directement en charge cette action de sécurité. » Pour le leader de la droite et du centre, un malaise existe aujourd’hui chez les policiers municipaux clermontois et « ils ont besoin d’être mieux considérés. »

Des actions de prévention.

Jean-Pierre Brenas demande l’ouverture d’une réflexion au niveau des discothèques en centre-ville qui génèrent des nuisances, surtout depuis la fermeture de la B-Box. « La politique de la vie nocturne se fait par défaut », estime l’élu qui appelle de ses vœux une autre politique de la ville sur certains quartiers, ainsi que la tenue d’une grande conférence sur la sécurité réunissant les élus, les police nationale et municipale, le parquet et la justice. Enfin, Géraldine Bastien a souligné que la sécurité reposait sur trois actions distinctes : l’éducation, la prévention et la répression. « Ce n’est pas l’un sans l’autre », a insisté la conseillère municipale.

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