La Métropole sera universitaire ou ne sera pas
Olivier Bianchi, maire de Clermont et président de Clermont Auvergne Métropole, et Mathias Bernard, président de l’Université Clermont Auvergne, ont présenté récemment la feuille de route destinée à construire la métropole universitaire du centre de la France. Et à entendre le premier, celle-ci sera « visible, lisible, reconnue et attractive ». En se basant notamment sur les partenariats publics/privés et en adéquation avec les schémas de la région Auvergne-Rhône-Alpes, cette feuille de route stratégique en faveur de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation s’appuie sur trois axes stratégiques complémentaires. Il s’agit premièrement de bâtir un socle où la Métropole se pose comme « le terreau de l’ambition. » Elle s’appuiera pour cela sur le projet Cap 20-25, labellisé I-Site en février 2017, réunissant l’UCA et 21 partenaires publics et privés. Clermont Auvergne Métropole a prévu d’investir 2,9 millions d’euros en quatre ans. Un soutien est également apporté à la recherche collaborative à travers le projet porté par l’Université Clermont Auvergne et Associés et l’Université Simon Fraser de Vancouver au Canada. Ces deux entités ont uni leurs compétences au niveau des sciences de données (big data) en matière de santé. D’autre part, une attention particulière sera apportée à l’animation de la vie étudiante (développement des outils numériques, valorisation des initiatives étudiantes, évolution de Clermont fête ses étudiants…), à l’attractivité de la Métropole et à la mobilité internationale des étudiants. Cette dernière pourra s’appuyer notamment sur le réseau naissant des villes Michelin, lancé officiellement à l’automne dernier. Deuxièmement, il s’agit de favoriser « l‘émergence d’une métropole laboratoire » en apportant un soutien aux porteurs de projets et en les accompagnant dans leur prise de risque et leur créativité. Cela se réalise à travers des appels à projets et par un soutien au Campus des métiers et des qualifications. Enfin, le troisième axe concerne la « diffusion » avec une « Métropole Agora ». L’idée est de soutenir les actions d’animation et les échanges collaboratifs. Outre un appui aux structures de diffusion de la culture scientifique (Astusciences, Bar des sciences…), la Métropole a co-organisé au printemps dernier la semaine de l’innovation, laquelle comptait 73 événements de différents formats.
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