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Climat : agir à Clermont-Ferrand

21h00 - 05 novembre 2018 - par Info Clermont Métropole
Climat : agir à Clermont-Ferrand
- © INV_CLIMAT_1

[caption id="attachment_224941" align="aligncenter" width="800"] Près de 70 restaurants s’engagent à lutter contre le gaspillage alimentaire en proposant des « Gourmet Bag ». Sur cette photo, Laurent Battut, président du Valtom, et Julien Serre, responsable du restaurant « Il Caffe di Parma » à Clermont-Ferrand © Emmanuel THEROND[/caption] Voici quelques gestes simples que les Clermontois peuvent adopter pour préserver l’environnement. Liste non exhaustive ! Souscrire un abonnement C.Vélo. Vous voulez vous déplacer sans polluer, sans dépenser un centime, sans perdre de temps, sans vous soucier de l’entretien de votre véhicule ; le tout en entretenant votre forme ? Optez pour le vélo en libre-service ! La première demi-heure et l’abonnement sont gratuits. La ville dispose désormais de 52 stations. Inscription sur cvelo.fr Acheter des produits bio et locaux. C’est de plus en plus facile et de moins en moins cher. Mention spéciale pour le Biaujardin (qui livre près de 900 paniers sur la métropole clermontoise), la Coop des Dômes (une nouvelle épicerie coopérative), Day by bay (une épicerie vrac en centre-ville) et le Grand Panier Bio (qui vient d’ouvrir un nouveau supermarché équipé d’un drive.) Boire l’eau du robinet. L’eau de Clermont-Ferrand est d’excellente qualité et relativement peu chère : 3.28 € TTC /m3 à Clermont -Ferrand (contre 3.97 € TTC/m3 sur le bassin Loire-Bretagne). Inutile de remplir votre caddie au supermarché… Avoir le réflexe ressourcerie. Changez vos habitudes ! Avant de prendre la direction de la déchetterie, confiez vos objets inutilisés, démodés ou abimés à « JeRecycle Parc » L’association récupère tout ou presque. Intérêt ? Limiter le poids des déchets dans vos poubelles, contribuer à la création d’emplois et permettre à d’autres personnes de s’équiper à moindre coût. Vertueux à tous égards… Se déplacer avec l’appli AirToGo. Certes, elle ne protège pas le climat. Mais cette appli futée permet de s’informer sur la qualité de l’air devant sa porte, d’adapter ses itinéraires en fonction de la pollution ou de recevoir des alertes dans les zones à risque. airtogo.fr Demander un permis de végétaliser. Au printemps prochain, les Clermontois pourront solliciter la Ville pour demander un permis de végétaliser devant chez soi, en pied d’arbre ou de façade. De nombreuses villes l’ont mis en place. Un périmètre test en en cours de discussion… Ceux qui ont la main verte peuvent aussi adhérer à un jardin partagé (Fontgiève, Les Vergnes, Trémonteix…) Transformer son balcon en refuge. La Ligue de Protection de Oiseaux propose des kits pour favoriser le maintien de la biodiversité de proximité en ville. Le kit est composé d’un nichoir, de fiches pratiques… Pour faire partie de ce grand réseau et soutenir l’ONG, rendez-vous sur lpo.fr (coût : 35 €) Soutenir la ferme urbaine. Nouveau lieu d’échange et de partage ouvert à tous, la ferme urbaine de Clermont-Ferrand soutient une agriculture locale de qualité. Pour vous impliquer, rendez-vous au 25 rue Pavin ou envoyer un mail à fermeurbaineclermont@gmail.com Réclamer un « Gourmet Bag » au resto. 70 restaurants du département s’engagent contre le gaspillage alimentaire en proposant des « Gourmet Bag » à leurs clients. Cette initiative vertueuse bénéficie du soutien du Valtom. Et si vous fréquentiez ces établissements responsables ? Vous pouvez les retrouver sur valtom.fr


[caption id="attachment_224942" align="aligncenter" width="800"] Contrairement au reste de l’Auvergne, Clermont-Ferrand n’est pas épargnée par la pollution © Atmo ARA[/caption]

Pollution de l’air et bruit

Une carte pour voir son exposition Déjà présent en Rhône-Alpes, Orhane arrive en Auvergne. Cet outil permet de connaître le nombre de personnes exposées à la pollution dans chaque commune. La pollution à l’air et au bruit coûte 157 milliards d’euros chaque année. Les conséquences sanitaires sont tout aussi catastrophiques, puisque l’une comme l’autre fait diminuer l’espérance de vie de manière sensible. Pour l’air, la perte se chiffre en années. Pour le bruit (on le sait moins) c’est 8 mois de moins en bonne santé… Déjà présent sur Rhône-Alpes, un outil présentant l’exposition des territoires à ces deux nuisances vient d’être élargi au territoire auvergnat. Baptisé Orhane (Observatoire Régional Harmonisé Auvergne-Rhône-Alpes des Nuisances Environnementales), il a été conçu par Acoucité, Atmo-Auvergne-Rhône-Alpes et le Cerema, avec le soutien de la Région et de la DREAL. Il fonctionne grâce au croisement et à la modélisation de nombreuses données. Quelle est la situation dans la région ? Comme le rappelle Eric Fournier, président régional d’Atmo, « l’Auvergne est un peu bénie des dieux sur ces sujets-là. » C’est évidemment moins vrai en zone urbaine : à Clermont-Ferrand, par exemple, la qualité de vie des habitants varie de « peu altérée » (54,77 %) à « hautement dégradée » (1,74 %) en fonction de leur lieu d’habitation. « Le trafic routier est la composante principale de la pollution sonore et atmosphérique » rappelle à juste titre Nicolas Bonnet, président d’Atmo Auvergne.

Précis

Si la situation générale est connue de tous, Orhane se distingue par sa précision (de l’ordre de 10 mètres). De plus, cette double cartographie permet d’avoir une estimation précise du nombre de personnes exposées à l’air et au bruit dans chaque commune. Les acteurs du territoire (collectivités, services de l’Etat, gestionnaires d’infrastructures…) peuvent s’en saisir pour établir des plans réglementaires, orienter certains projets d’urbanisme, accompagner des études sanitaires ou penser des aménagements. Par exemple, on évitera de construire une crèche dans une zone très exposée… « La vocation d’Orhane, c’est aussi d’éclairer les décideurs » explique Lionel Labeille de la DREAL. La mise à jour d’Orhane s’effectuera tous les 5 ans. A terme, l’outil prendra en compte la qualité de l’enveloppe des bâtiments ou la localisation des établissements recevant des publics vulnérables. Evolutif, on peut imaginer qu’il intègre à l’avenir d’autres sources d’exposition, à l’image des champs électromagnétiques générés par les lignes à haute tension ou les antennes de téléphonie mobile. Pratique. La plateforme est consultable à l’adresse www.orhane.fr

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