Les levées de fonds sont variables selon les fondations, dont le dynamisme dépend aussi de l’écosystème dans lequel elles évoluent. Pour Clermont-Ferrand, le capital (sacralisé) est de 2,5 millions d’euros. Concrètement, ce sont les intérêts et les levées annuelles auprès des entreprises qui sont utilisés pour financer des projets. Le budget, de l’ordre du million d’euros, a permis de créer cinq chaires de recherche et d’enseignement sur l’altergouvernance, la confiance numérique, les parcours de santé en oncologie, la responsabilité sociale des entreprises ou les nano-objets.
A Perpignan, les Emirats ont voulu injecter 10 millions d’euros dans la fondation. Refus poli des élus et des dirigeants, qui privilégient, comme la plupart de leurs homologues, l’ancrage local, le développement territorial et la « quête de sens. »
Et l’avenir dans tout ça ? Le rapprochement avec les entreprises, c’est fait. Et c’est bien là l’essentiel… « De manière provocatrice, on peut se demander si l’œuvre des fondations n’est pas arrivée à son terme. Au niveau de Clermont-Ferrand, les liens avec le monde socioéconomique se sont multipliés » se félicite Bertrand Valiorgue, administrateur de la fondation de l’UCA.
Pour aller plus loin, cette dernière veut imaginer d’autres types de projets, de partenariats, par exemple en nouant des liens avec les associations. Un rapprochement avec les autres fondations d’enseignement supérieur du territoire (Ecole de Commerce et Sigma) pourrait également s’envisager. « C’est une réflexion à mener » précise Daniel Chéron. La professionnalisation et la communication auprès du grand public font également partie des axes de travail. « Nous avons beaucoup de savoir-faire mais peu de faire-savoir » résume-t-on à Perpignan. Ici ou là, on compte aussi exploiter le « vivier » des anciens diplômés pour trouver des ressources supplémentaires…
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