Pour le cabinet allemand Auer-Weber, en charge du projet avec les Clermontois de mBa Architectes, ce « land architectural » sera scénographié et unifié par le végétal. L’effet d’écrin naturel sera renforcé par la conservation d’arbres existants et la préservation d’une orchidée protégée en Auvergne. De plus, les bâtiments seront le plus discrets possibles. La plupart seront recouverts de toitures végétalisées. « Nous avons la volonté de remettre la nature au cœur de la cité » insiste Olivier Bianchi. Pour lui, il était également important d’ « ouvrir » le stade sur la ville, de casser son côté « fermé », afin de le rendre accessible au plus grand nombre.
L’équipe d’Auer-Weber n’en est pas à un coup d’essai : elle est par exemple en train de réaliser la base de loisirs de l’Île Vaires-Torcy en Seine-et-Marne, un site de 180 hectares retenu dans le cadre de la candidature de Paris aux Jeux Olympiques de 2024. « Philippe-Marcombes a ceci de particulier qu’il est vraiment un parc mixte, très riche en termes de propositions d’activités » insiste Markus Hennig, le chef de projet. Ce stade très polyvalent attire en effet 145.000 usagers par an. Il est partagé par 70 acteurs différents, 15 établissements scolaires et 45 associations, sans compter les individuels.
*Avec la participation du Conseil départemental (4 M€), du Centre National pour le développement du sport (1 M€), du Clermont Université Club (50.000 €) et de GRDF (49.000 €).
0 commentaires