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Une nouvelle ambition pour Philippe-Marcombes

00h59 - 26 novembre 2018 - par Info Clermont Métropole
Une nouvelle ambition pour Philippe-Marcombes
Le chantier a été lancé officiellement… L’investissement est de 37 millions d’euros © E. Therond - © ACTU_MARCOMBES_1

[caption id="attachment_225211" align="aligncenter" width="800"] Le chantier a été lancé officiellement… L’investissement est de 37 millions d’euros © E. Therond[/caption] La première pierre du futur parc urbain et sportif de Clermont-Ferrand a été posée il y a quelques jours en présence de l’ancien coureur cycliste Raphaël Geminiani. « Assoir la stature métropolitaine de Clermont-Ferrand. » Telle est l’ambition du futur stade Philippe-Marcombes, dont la première pierre a été posée par les officiels. De l’ancien parc, il ne reste aujourd’hui plus rien : tout a été rasé, y compris l’ancien vélodrome, où Raphaël Geminiani avait remporté l’étape Limoges-Clermont du Tour de France en 1951. Mais la destruction de ce haut-lieu du cyclisme clermontois n’avait pas l’air de gêner l’intéressé, visiblement séduit par cette requalification. Présent pour l’occasion, il a même offert au maire Olivier Bianchi une photo de lui portant un maillot… « Bianchi. » « Le sport entretient une certaine amitié, le sport entretient la santé. Il fait honneur à sa région, à sa famille et à lui-même. Amenons des jeunes au sport ! » a-t-il déclaré.

Livraison en 2021

Le chantier démarre, donc. Normalement, il devrait s’achever au premier trimestre 2021, avec une livraison partielle des terrains de tennis l’été prochain pour le tournoi international junior de tennis. Si les travaux durent aussi longtemps, c’est parce que le projet est important : 37 millions d’euros TTC pour la Ville de Clermont-Ferrand*. Cet investissement permettra la construction de 28.500 m2 de surfaces sportives (dont 5.100 m2 couvertes) et de 9.700 m2 de parc urbain. Rappelons que l’emprise foncière du projet est de 6,7 hectares. Que trouvera-t-on sur place ? Concrètement, le futur stade s’organisera en différents espaces thématiques. L’entrée principale, déplacée au nord, s’ouvrira sur un grand parking paysagé. Au centre, le parc accueillera un stade de foot et de rugby entouré d’une piste d’athlétisme. Equipé d’une tribune de 1600 places, cet espace ne sera pas sans rappeler l’ancien vélodrome. C’était d’ailleurs le but. Des locaux administratifs, des salles d’exposition, des vestiaires, un espace convivial et un bloc technique se logeront sous la tribune. A l’est, les usagers disposeront d’espaces dédiés aux pratiques libres (tennis, beachvolley, foot, rollers…) mais également d’un tout nouveau skate-park recouvert d’une terrasse végétalisée panoramique. Il sera composé de salles souterraines utilisables en toutes saisons. Sur sa frange ouest, l’enceinte disposera de six terrains de tennis couverts et du club house, mais également d’aménagements ludiques pour les familles. Un chemin paysager, parfois bordé d’agrès, permettra de se promener ou de courir sur l’ensemble du site. [caption id="attachment_225212" align="aligncenter" width="800"] L’ancien coureur Raphaël Geminiani a offert un petit souvenir à Olivier Bianchi © E. Thérond[/caption]

Un écrin naturel

Pour le cabinet allemand Auer-Weber, en charge du projet avec les Clermontois de mBa Architectes, ce « land architectural » sera scénographié et unifié par le végétal. L’effet d’écrin naturel sera renforcé par la conservation d’arbres existants et la préservation d’une orchidée protégée en Auvergne. De plus, les bâtiments seront le plus discrets possibles. La plupart seront recouverts de toitures végétalisées. « Nous avons la volonté de remettre la nature au cœur de la cité » insiste Olivier Bianchi. Pour lui, il était également important d’ « ouvrir » le stade sur la ville, de casser son côté « fermé », afin de le rendre accessible au plus grand nombre. L’équipe d’Auer-Weber n’en est pas à un coup d’essai : elle est par exemple en train de réaliser la base de loisirs de l’Île Vaires-Torcy en Seine-et-Marne, un site de 180 hectares retenu dans le cadre de la candidature de Paris aux Jeux Olympiques de 2024. « Philippe-Marcombes a ceci de particulier qu’il est vraiment un parc mixte, très riche en termes de propositions d’activités » insiste Markus Hennig, le chef de projet. Ce stade très polyvalent attire en effet 145.000 usagers par an. Il est partagé par 70 acteurs différents, 15 établissements scolaires et 45 associations, sans compter les individuels. *Avec la participation du Conseil départemental (4 M€), du Centre National pour le développement du sport (1 M€), du Clermont Université Club (50.000 €) et de GRDF (49.000 €).

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