A Clermont-Ferrand, La Poste et la Banque Postale emploient 113 chargés de clientèle et conseillers bancaires. La ville compte 15 points de contacts postaux dont 11 bureaux et 4 « relais » chez les commerçants : deux sont situés boulevard Lafayette (tabac-presse au n°81 et Encre Service au n°164), un autre rue Fontgiève (Coprint, n°68) et le dernier en date à l’Intermarché du 31 rue Rouvier.
La Poste souhaite aujourd’hui développer ce type de partenariats pour répondre à l’évolution des villes, des modes de vie et à la révolution numérique. Visiblement, « plus de 95 % » des clients, élus et commerçants se montrent satisfaits de ce maillage.
Cette stratégie s’explique aussi par la baisse importante de fréquentation dans les bureaux traditionnels : 40.000 personnes par jour il y a 10 ans contre 23.000 aujourd’hui en Auvergne. Plus d’une opération bancaire sur deux est réalisée sur internet. Numérique oblige, le courrier papier est également en forte diminution…
Ce que La Poste ne dit pas…
A la question : « des fermetures de bureaux sont-elles envisagées à Clermont-Ferrand ? » la direction de La Poste n’a pas apporté de réponse lors de cette visite à Neyrat. En tout cas, elle n’a pas répondu par l’affirmative. Nous apprendrons quelques jours plus tard sur les réseaux sociaux qu’il n’en est rien : le bureau de la Plaine, au bord du Boulevard Etienne-Clémentel, devrait bel et bien disparaître à compter du 28 novembre. Il sera remplacé par le « relais » au sein de l’Intermarché du 31 rue Rouvier. Une manifestation rassemblant des habitants, des élus et des commerçants a été organisée pour dénoncer cette décision. « Un service public ne doit pas être rentable mais répondre aux besoins de la population » s’est indigné pour l’occasion Cyril Cineux, adjoint au maire de Clermont-Ferrand. En passant sous silence cette fermeture le jour de notre visite à Neyrat, la Poste n’a (malheureusement) pas fait preuve de la plus grande transparence…
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