Pour Bouygues Immobilier, l’objectif était de construire un quartier moderne, adapté aux attentes des Clermontois d’aujourd’hui, mais aussi un quartier respectueux de l’environnement, de l’Histoire et du passé. « C’est une opportunité exceptionnelle, très rare pour nous, de réaliser un nouveau quartier en cœur de ville, à 300 mètres de la cathédrale. Bouygues Immobilier mesure l’énorme responsabilité qui pèse sur ses épaules » a déclaré son président François Bertière.
Ce dernier assume les lignes assez ordinaires des premières résidences, qui viennent en continuité du haut de la rue Ballainvilliers. « L’audace est toujours compliquée. D’abord, ce sont des bâtiments domestiques. Je suis toujours inquiet quand un grand architecte me dit qu’il va faire des logements qui sont des monuments. Le monument, ce sera la bibliothèque, qui exprime une fonction fondamentale de la ville. »
Pour Olivier Bianchi, qui avait pris l’engagement de « débloquer » ce dossier un poil encombrant, le démarrage du chantier prouve que l’on peut encore faire confiance aux pouvoirs publics, aux élus et à leur parole. « Par les temps qui courent, c’est un sujet important à rappeler. »
Le maire en a profité pour préciser que la ville avait « la chance » d’avoir 250 hectares de friches qui vont muter dans les prochaines années. Selon lui, ces surfaces permettront d’une part le retour de populations sur le territoire, d’autre part de créer une ville qui ne ressemble « en rien » à celle que nous connaissons aujourd’hui. « L’Hôtel-Dieu est la première des grandes opérations de ce type. Il y en aura d’autres » a-t-il affirmé, citant à titre d’exemple la Banque de France, Cataroux et Saint-Jean.
*Les cabinets Philippe Fichet et Jacques Varennes interviennent également aux côtés de Bouygues Immobilier sur le projet Hôtel-Dieu.
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