La vaccination contre la grippe au crible
[caption id="attachment_225530" align="aligncenter" width="800"] Les représentants de la CPAM, Arnaud Tissot, directeur par intérim, Frédéric Bochard, président, en compagnie du professeur Henri Laurichesse et du docteur Sylvie Escard. (© CPAM - Isabelle Le Hérissé)[/caption] A l’occasion d’une conférence de presse, les responsables de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie du Puy-de-Dôme ont fait le point sur la vaccination antigrippale en compagnie du professeur Henri Laurichesse, infectiologue au CHU de Clermont-Ferrand, et du docteur Sylvie Escard, conseillère technique de la délégation Puy-de-Dôme pour l'Agence régionale de santé. L’occasion pour eux d’aborder trois thématiques : les données d’une enquête nationale, la poursuite du dispositif innovant de vaccination au CHU de Clermont-Ferrand, la vaccination en officine et par les infirmiers libéraux. En ce qui concerne l’enquête sur les connaissances et les attitudes des Français, l’effort de pédagogie engagé auprès de ces derniers depuis cinq ans semble porter ses fruits : leurs connaissances sur la grippe saisonnière et leur opinion sur la vaccination antigrippale sont aujourd’hui globalement satisfaisantes, comme en témoigne le sondage conduit par l’institut d’études BVA pour le compte de l’Assurance Maladie en septembre 2018. Cependant, un certain nombre d’idées reçues persistent et la pédagogie auprès de la population comme des personnes concernées doit se poursuivre afin de lever les freins à l’adoption large d’une vaccination essentielle en termes de santé publique. 92 % des habitants de Rhône-Alpes Auvergne savent que la grippe est une maladie qui peut être mortelle. Même si cette tendance est très légèrement sous-estimée de 2 points en Rhône-Alpes Auvergne par rapport à la moyenne nationale (94 %), seuls 34 % déclarent que le risque de mortalité constitue un levier incitant à la vaccination. Là encore, seuls 27 % des habitants de Rhône-Alpes Auvergne pensent (contre 29 % des Français) que la protection pour soi et pour les autres est une des raisons qui les incite à se faire vacciner même si 67 % de ses interviewés de la région (70 % pour le national) savent que le vaccin antigrippal constitue le premier geste de protection contre le virus de la grippe.
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