Du côté de chez Monsieur Aurélien
[caption id="attachment_225611" align="aligncenter" width="800"] Aurélien Lecomte devant son établissement au Mont-Dore © Jérôme Mondière[/caption] Ancien dirigeant d’un groupe hôtelier de luxe, il a ouvert une épicerie-fine et un salon de thé au Mont-Dore. Un des rares endroits en Auvergne où l’on peut déguster la célèbre madeleine de Proust… Il a réussi à faire revivre une institution du Mont-Dore, en lui trouvant une nouvelle vocation… Lui, c’est « Monsieur Aurélien. Un épicurien du beau et du bon, qui a su exploiter à merveille le charme un peu suranné de l’ancienne salle à manger « première classe » du palace Le Sarciron pour en faire un lieu de ravissement pour les papilles. Situé entre les thermes et le casino, cet établissement construit entre 1883 et 1907 par l’architecte clermontois Louis Jarrier fut le premier hôtel de luxe en Auvergne. Il a ensuite été transformé en habitation dans les années 1950-55. Dans sa boutique, Aurélien Lecomte a choisi de recréer cette ambiance Belle Epoque. Lustres haut de forme en feutrine, mobilier en rotin, interrupteur en porcelaine, parquet en point de Hongrie, bocaux Le Parfait…Tout a été pensé dans les moindres détails. Si Sacha Guitry, Charles Trenet ou Edith Piaf sont passés par là, c’est bien à Marcel Proust, habitué à venir « prendre les eaux » dans la station, auquel on songe en premier en franchissant le seuil du 7 rue Ramond… Marcel Proust… Qui n’a jamais rêvé de croquer dans la plus célèbre madeleine de la littérature ? « C’est le best-seller de la boutique, avec une vraie forme de coquille Saint-Jacques. On retrouve cet emblème de l’Art Nouveau dans les ferronneries du palace et sur le logo » souligne le maître de maison. Cette grosse madeleine pâtissière juste tiédie est associée à une carte de sept chocolats chauds à l’ancienne. Impossible de ne pas succomber, fermer les yeux et se souvenir… [caption id="attachment_225612" align="aligncenter" width="800"] La véritable madeleine de Proust d’Eure-et-Loir… Un incontournable de la maison. © Jérôme Mondière[/caption]
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