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Un nouveau cap pour l’université

00h00 - 14 janvier 2019 - par Info Clermont Métropole
Un nouveau cap pour l’université
Les principaux partenaires et parties prenantes du projet I-Site se sont réunis la semaine dernière à l’IADT © Emmanuel THEROND - © ACTU_ISITE

[caption id="attachment_225783" align="aligncenter" width="800"] Les principaux partenaires et parties prenantes du projet I-Site se sont réunis la semaine dernière à l’IADT © Emmanuel THEROND[/caption] Le site clermontois devrait se structurer autour de six instituts, dont un Institut National Polytechnique regroupant les trois écoles d’ingénieurs. Deux ans après l’obtention du label I-Site, le projet « Cap 20-25 » de l’Université Clermont Auvergne se dessine. A travers lui, le site clermontois ambitionne de contribuer « de manière majeure » aux évolutions scientifiques, technologiques, environnementales et comportementales indispensables à la conception de « modèles de vie et de production durables. » Ce projet vise aussi à faire émerger une université de recherche « à forte visibilité internationale » à l’ouest de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Depuis la labellisation, pas moins de 150 projets de recherche ont d’ores et déjà été financés. Pour aller plus loin, les écoles d’ingénieur Sigma, Polytech et Isima vont par exemple se regrouper dès la rentrée de septembre 2020 au sein d’une même structure, l’Institut National Polytechnique. Objectif : mettre en place de nouvelles formations en lien avec le monde socio-économique. Cinq instituts supplémentaires devraient voir le jour afin de « thématiser » les grands champs disciplinaires de l’Université clermontoise. Les grandes orientations stratégiques seront prises par une « gouvernance resserrée » autour d’un directoire unique en France. Cette nouvelle organisation devrait renforcer la lisibilité, la visibilité et l’attractivité de l’établissement. Pour Mathias Bernard, le président de l’Université Clermont Auvergne, il s’agit bel et bien d’une « étape décisive », qui renforcera « de manière extrêmement affirmée » la dimension internationale du site clermontois. « L’enjeu est considérable. Nous avons le devoir de réussir » confirme Jean-Dominique Senard, le PDG de Michelin, associée au projet au même titre que Limagrain. Notons que le label I-Site n’est pas acquis ad vitam aeternam : il arrive que des universités – ce fut le cas de Toulouse – le perdent faute d’avoir rempli leurs objectifs. C’est en 2021 que le dossier clermontois sera réexaminé devant un jury international… Qu’on se rassure : les acteurs et parties prenantes du projet sont « déterminés » à maintenir le cap.

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