Court métrage Huit bonnes raisons de venir au festival
[caption id="attachment_225976" align="aligncenter" width="800"] Avec plus de 165.000 spectateurs, Clermont-Ferrand arrive juste derrière Cannes en termes de fréquentation © Baptiste Chanat[/caption] Du 1er au 9 février, Clermont-Ferrand déroule le tapis rouge pour la 41ème édition de son plus important évènement culturel. Voici huit bonnes raisons d’y participer (mais il y en a plein d’autres). Pour la compétition internationale. Des cinéastes du monde entier viendront présenter leurs films à Clermont-Ferrand. La compétition internationale ? Un voyage immobile à elle toute seule.... Cette année, 7.400 films de 61 pays différents ont été inscrits. Les petites mains du festival en ont retenu 78 venus du Mexique, d’Inde, de Finlande, du Danemark… Le jury sera composé de Ga-eun Yoon (réalisatrice sud-coréenne), Caroline Monnet (artiste pluridisciplinaire ambassadrice du Canada), Nadav Lapid (réalisateur israélien), Steve Hawley (cinéaste britannique) et Susa Monteiro (illustratrice portugaise). Pour la compétition nationale. Beaucoup de sujets seront abordés au fil des films : les migrations, l’enfance, la famille… Sur les 54 films sélectionnés, 22 ont été (co)réalisés par des femmes. Il a fallu sept mois au comité de sélection pour visionner les 2.033 (co)productions reçues cette année. Un record. Dans le jury national, on croisera la réalisatrice primée Céline Devaux, Huber Chariel (« Petit paysan »), la comédienne Dominique Reymond, le touche-à-tout Jackie Berroyer et le réalisateur, acteur, auteur et metteur en scène Vincent Macaigne. Pour la compétition Labo. Inclassables. Surprenants. Audacieux. Parfois provocateurs… Les films de cette compétition plurielle cassent les codes narratifs et esthétiques du court métrage, mais demeurent une vraie leçon d’humanisme. Laissez-vous surprendre ! Pour départager tout ce petit monde, on pourra compter sur le regard éclairé de Claire Denis, Bruno Nuytten et Jenn Nkiru. [caption id="attachment_225978" align="aligncenter" width="800"] « The Silent Child », oscar du meilleur court métrage de fiction en 2018, sera au menu de la rétrospective « Short in Translation » © DR[/caption] Pour le focus Canada. Son patrimoine cinématographique est extrêmement riche. Après la Suisse en 2018, le Canada sera donc le pays à l’honneur de cette 41ème édition, avec une rétrospective des meilleurs films de ces 20 dernières années. Le producteur, réalisateur, décorateur et scénariste Phillip Barker sera présent à Clermont-Ferrand. Pour la rétro « Short in Translation ». Près de 3.000 langues sont parlées sur Terre. Quand elles se rencontrent, malentendus, non-dits et situations cocasses ne sont jamais bien loin. Cette rétrospective aborde les délices de la communication entre les peuples. « The Silent Child », oscar du meilleur court de fiction en 2018, sera projeté dans ce Babel tour. Signalons l’exposition thématique « Bandes d’idiomes » proposée par les plasticiens du Puy-de-Dôme dans le hall de l’Hôtel du Département. Pour le ciné-piscine. A défaut de pouvoir se baigner au cinéma, le festival propose l’inverse avec le ciné-piscine. Deux séances sont proposées le vendredi 8 février à 19h30 (jeune public) et 21h30. Rendez-vous au stade nautique Pierre-de-Coubertin pour vous jeter dans le grand bain du court ! [caption id="attachment_225979" align="aligncenter" width="800"] Avec ou sans enfants, plongez dans le grand bain du court le 8 février… © Baptiste Chanat[/caption] Pour les ciné-concerts du 7 février. Après Tindersticks et Cascadeur, c’est l’artiste italien Teho Teardo qui sera en concert le jeudi 7 février à 20h30 dans l’atrium du Musée d’Art Roger-Quilliot. Après une résidence au pôle de création imagO à Cébazat, il présentera « Le Retour à la Raison », sa propre bande-son exécutée en live sur trois courts métrages monuments de Man Ray. Le même soir, dans un autre registre, l’Opéra-Théâtre accueillera l’Orchestre d’Auvergne pour le grand final de l’Original Soundtrack Challenge, un concours international de composition de musiques de films. Pour son ambiance unique. Cette semaine au cœur de l’hiver clermontois est une vraie parenthèse de convivialité et d’ouverture sur le monde. Envahie de festivaliers, la ville change de visage du 1er au 9 février. Entre deux séances, les cafés se remplissent, les générations se croisent, les langues se lient et se délient… C’est aussi cela le festival du court métrage !
[caption id="attachment_225980" align="aligncenter" width="768"] Le style singulier de Sein fera le bonheur des festivaliers le 2 février © DR[/caption]
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