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mercredi 15 janvier

Court métrage Huit bonnes raisons de venir au festival

21h50 - 27 janvier 2019 - par Info Clermont Métropole
Court métrage Huit bonnes raisons de venir au festival
Avec plus de 165.000 spectateurs, Clermont-Ferrand arrive juste derrière Cannes en termes de fréquentation © Baptiste Chanat - © ACTU_COURT_1

[caption id="attachment_225976" align="aligncenter" width="800"] Avec plus de 165.000 spectateurs, Clermont-Ferrand arrive juste derrière Cannes en termes de fréquentation © Baptiste Chanat[/caption] Du 1er au 9 février, Clermont-Ferrand déroule le tapis rouge pour la 41ème édition de son plus important évènement culturel. Voici huit bonnes raisons d’y participer (mais il y en a plein d’autres). Pour la compétition internationale. Des cinéastes du monde entier viendront présenter leurs films à Clermont-Ferrand. La compétition internationale ? Un voyage immobile à elle toute seule.... Cette année, 7.400 films de 61 pays différents ont été inscrits. Les petites mains du festival en ont retenu 78 venus du Mexique, d’Inde, de Finlande, du Danemark… Le jury sera composé de Ga-eun Yoon (réalisatrice sud-coréenne), Caroline Monnet (artiste pluridisciplinaire ambassadrice du Canada), Nadav Lapid (réalisateur israélien), Steve Hawley (cinéaste britannique) et Susa Monteiro (illustratrice portugaise). Pour la compétition nationale. Beaucoup de sujets seront abordés au fil des films : les migrations, l’enfance, la famille… Sur les 54 films sélectionnés, 22 ont été (co)réalisés par des femmes. Il a fallu sept mois au comité de sélection pour visionner les 2.033 (co)productions reçues cette année. Un record. Dans le jury national, on croisera la réalisatrice primée Céline Devaux, Huber Chariel (« Petit paysan »), la comédienne Dominique Reymond, le touche-à-tout Jackie Berroyer et le réalisateur, acteur, auteur et metteur en scène Vincent Macaigne. Pour la compétition Labo. Inclassables. Surprenants. Audacieux. Parfois provocateurs… Les films de cette compétition plurielle cassent les codes narratifs et esthétiques du court métrage, mais demeurent une vraie leçon d’humanisme. Laissez-vous surprendre ! Pour départager tout ce petit monde, on pourra compter sur le regard éclairé de Claire Denis, Bruno Nuytten et Jenn Nkiru. [caption id="attachment_225978" align="aligncenter" width="800"] « The Silent Child », oscar du meilleur court métrage de fiction en 2018, sera au menu de la rétrospective « Short in Translation » © DR[/caption] Pour le focus Canada. Son patrimoine cinématographique est extrêmement riche. Après la Suisse en 2018, le Canada sera donc le pays à l’honneur de cette 41ème édition, avec une rétrospective des meilleurs films de ces 20 dernières années. Le producteur, réalisateur, décorateur et scénariste Phillip Barker sera présent à Clermont-Ferrand. Pour la rétro « Short in Translation ». Près de 3.000 langues sont parlées sur Terre. Quand elles se rencontrent, malentendus, non-dits et situations cocasses ne sont jamais bien loin. Cette rétrospective aborde les délices de la communication entre les peuples. « The Silent Child », oscar du meilleur court de fiction en 2018, sera projeté dans ce Babel tour. Signalons l’exposition thématique « Bandes d’idiomes » proposée par les plasticiens du Puy-de-Dôme dans le hall de l’Hôtel du Département. Pour le ciné-piscine. A défaut de pouvoir se baigner au cinéma, le festival propose l’inverse avec le ciné-piscine. Deux séances sont proposées le vendredi 8 février à 19h30 (jeune public) et 21h30. Rendez-vous au stade nautique Pierre-de-Coubertin pour vous jeter dans le grand bain du court ! [caption id="attachment_225979" align="aligncenter" width="800"] Avec ou sans enfants, plongez dans le grand bain du court le 8 février… © Baptiste Chanat[/caption] Pour les ciné-concerts du 7 février. Après Tindersticks et Cascadeur, c’est l’artiste italien Teho Teardo qui sera en concert le jeudi 7 février à 20h30 dans l’atrium du Musée d’Art Roger-Quilliot. Après une résidence au pôle de création imagO à Cébazat, il présentera « Le Retour à la Raison », sa propre bande-son exécutée en live sur trois courts métrages monuments de Man Ray. Le même soir, dans un autre registre, l’Opéra-Théâtre accueillera l’Orchestre d’Auvergne pour le grand final de l’Original Soundtrack Challenge, un concours international de composition de musiques de films. Pour son ambiance unique. Cette semaine au cœur de l’hiver clermontois est une vraie parenthèse de convivialité et d’ouverture sur le monde. Envahie de festivaliers, la ville change de visage du 1er au 9 février. Entre deux séances, les cafés se remplissent, les générations se croisent, les langues se lient et se délient… C’est aussi cela le festival du court métrage !


[caption id="attachment_225980" align="aligncenter" width="768"] Le style singulier de Sein fera le bonheur des festivaliers le 2 février © DR[/caption]

L’Electric Palace se branche au Canada

Du 1er au 8 février, la Maison du Peuple (place de la Liberté) abritera la nouvelle édition de l’Electric Palace. Imaginé et créé par les étudiants du master « Management de la Culture et des Industries Créatives » avec le soutien de la Ville de Clermont-Ferrand et de l’Université Clermont Auvergne, ce festival de circonstance est parfait pour se divertir après une journée de films… Et c’est comme ça depuis 10 ans. Pour être raccord avec le pays à l’honneur cette année, décors et animations prendront la direction du Canada. Dès 19 heures, petits et grands bambocheurs pourront venir déguster une bonne broue, comme on dit là-bas, mais aussi quelques spécialités nord-américaines comme la poutine (frites, fromage en grain et sauce gravy) et les « Queues de Castor » sucrées du foodtruck éponyme (galette de blé entier avec garnitures sucrées).

Gratuit

Mais surtout, l’Electric Palace proposera chaque soir une programmation musicale aux petits oignons. Précisons que tous les concerts sont gratuits. On commencera en beauté avec VSO (rap, Nîmes, 1er février) puis Sein (rap, Paris, 2 février). Le 3 février, l’Electric Palace n’aura jamais aussi bien porté son nom avec la venue du guitariste Alice Botté, partenaire de route d’Alain Bashung, Jacques Higelin, Daniel Darc, Christophe ou Charlélie Couture. Seul sur scène, il proposera une performance improvisée sans limites. On va dire que c’est un peu notre coup de cœur… Viendra ensuite le tour de Woody Murder Mystery et Krysalid (rock, Clermont-Ferrand, 4 février), de Chaton (reggae minimaliste, Paris, 5 février), de Vedett (pop spleen wave, Angers, 6 février) et d’une superbe soirée Club Europavox (7 février). L’Electric Palace débranchera ses néons le 8 février avec les londoniens de Park Hotel. De la musique dansante comme on l’aime, quelque part entre le funk, la disco et le rock. Voilà pour les têtes d’affiche. Mais tous les soirs, on pourra aussi applaudir des groupes qui montent. Et ce, jusque tard dans la nuit. [caption id="attachment_225982" align="aligncenter" width="800"] Alice Botté, guitariste de Bashung, Higelin ou Thiéfaine, improvisera un solo le 3 février © DR[/caption]

Eco-friendly

L’an dernier, l’Electric Palace avait attiré quelque 5.000 festivaliers. On aime l’effort entrepris par les étudiants pour rendre cet évènement éco-friendly (gobelets consignés, recyclage des mégots, décors avec de la récup’, pulls en tissu recyclé de la marque clermontoise « Californie française », réduction de la consommation de papier…) et la loterie prévue chaque soir pour repartir les poches pleines de cadeaux

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