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Sommet de l’élevage : le salon fait recette

00h00 - 23 septembre 2019 - par Info Clermont Métropole
Sommet de l’élevage : le salon fait recette
- © INVE_SOMMET_A

Plus de 1.500 exposants, 2.000 animaux d’élite, 95.000 visiteurs attendus… Le Sommet de l’élevage se conjugue au superlatif. Voici un aperçu des temps forts qui jalonneront la 28ème édition organisée à Clermont-Cournon du 2 au 4 octobre.

Ne cherchez pas ailleurs. Durant les trois jours que dure la manifestation, le site de la Grande Halle d’Auvergne est obligé de pousser les murs (et le reste). Cette année ne fera pas exception à la règle. Près de 100.000 visiteurs sont attendus du 2 au 4 octobre au Sommet de l’élevage, 28ème du nom. Année après année, l’évènement s’est inscrit comme une référence parmi les plus grands salons professionnels mondiaux dédiés aux productions animales. Et l’on vient de loin pour échanger, débattre, découvrir de nouvelles techniques et faire des affaires (voir ci-dessous).            

« Nous accueillerons 1560 exposants, c’est un nouveau record, dont 400 sociétés étrangères issus d’une quarantaine de pays », pose Fabrice Berthon, le Commissaire général du Sommet.

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Parmi les temps forts de cette édition, il sera possible de suivre le concours national de la race Blonde d’Aquitaine. 140 éleveurs français présenteront durant trois jours quelque 350 belles blondes dans un concours organisé au sein de l’écrin du Zénith. « Très fine et parfaitement équilibrée, elle s’adapte à tous les climats, à toutes les régions. Elle a un très fort rendement poids/carcasse et d’un point de vue gustatif, elle offre une viande à la qualité incomparable », défend Cyprien Alcouffe, un éleveur originaire de l’Aveyron.         

Autre moment fort, le concours des « Fermiers d’or ». Cette 20ème édition s’annonce dantesque puisque pas moins de 316 produits seront en compétition, du jamais vu selon les organisateurs. Le jury devrait donc avoir du mal à départager les agriculteurs et producteurs fermiers issus des 12 départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Véritable vitrine des races animales (un focus sera fait cette année sur la race ovine Ile-de-France) et des savoir-faire, le Sommet de l’élevage est aussi le vecteur des technologies de demain. A cet égard, les start-ups agricoles feront leur entrée en force sur le salon à travers un espace dédié (halls 3 et 6) grâce à un partenariat avec le Bivouac, Vegepolys Valley et le Crédit Agricole.

Dans ce programme foisonnant, l’AOP saint-nectaire sera doublement présente au Sommet de l’Elevage. En collectif, au sein du stand des fromages AOP d’Auvergne, mais également en individuel, sur son stand (hall 2), dans le cadre d’une opération de prospection de candidats à l’emploi et à l’installation en AOP saint-nectaire. Baptisée « rejoins l’AOP saint-nectaire ! », cette campagne de recrutement s’appuiera sur deux outils de promotion : un film documentaire destiné à présenter l’appellation et une expérience de réalité virtuelle offrant une immersion dans une exploitation.         

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Enfin, la manifestation ne fait pas fi des évolutions en cours et des attentes sociétales. Critiqués par certains sur l’utilisation des pesticides ou l’élevage en batterie des animaux, les agriculteurs prennent la mesure des enjeux. « Mais il faut leur laisser du temps pour s’adapter », plaide Jacques Chazalet, le président du Sommet.

« Sur notre programme de 70 conférences, un tiers d’entre elles porte sur trois thèmes : le changement climatique, l’agriculture biologique et le bien-être animal », appuie Fabrice Berthon, pour qui le Salon est bien là pour amener des réponses concrètes aux problématiques du moment.


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Une dimension internationale de plus en plus affirmée

Ce n’est pas une surprise mais l’international se pose comme une pierre angulaire du Sommet de l’élevage. C’est même un axe majeur de son développement depuis quelques années et bien sûr pour le futur lui-même. Pour cette 28ème édition, le nombre d’exposants étrangers est encore en augmentation.

« Nous comptabilisons autour de 400 sociétés parmi lesquels des salons partenaires issus du Brésil, d’Afrique ou des pays de l’est. Cette année, l’édition fait la part belle à l’Afrique de l’ouest, nous mettons à l’honneur, pour la première fois, une zone géographique et non plus un pays », souligne Jean-François Blanc, le responsable marketing du Sommet.

Plusieurs délégations africaines, issues d’une dizaine de pays, sont attendues dans la plaine de Sarliève, dont le ministre de l’Agriculture du Niger, Alhadj Albadé Abouda. Un temps fort, dénommé « African Summit », est par ailleurs organisé jeudi 3 octobre, de 9h à 18h au centre d’affaires du Zénith.

« Il prendra la forme de tables rondes autour de trois thématiques différentes : la conduite d’un bon élevage en Algérie et au Maghreb, les adaptations climatiques pour faire face aux changements climatiques, de l’élevage à la transformation dans les pays d’Afrique. L’après-midi sera consacrée à des rendez-vous B2B entre les entreprises exposantes, des investisseurs africains et des experts agro de Business France en Afrique », précise Jean-François Blanc.  

En parallèle, de nombreuses délégations étrangères venues d’autres continents seront présentes sur le Sommet. Si le ministre de l’Agriculture d’Azerbaïdjan a confirmé sa venue, des représentants des pays suivants viendront en Auvergne : Chine, Mongolie, Géorgie, Iran, Turquie, Biélorussie, Kazakhstan, Russie, Equateur, Mexique, Colombie… Les pays du vieux continent, Union Européenne oblige, restent les plus représentés.      

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