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Une partie des étudiants a retrouvé le chemin des amphis

07h45 - 02 mars 2021 - par Info Clermont Métropole
Une partie des étudiants a retrouvé le chemin des amphis
Le Pôle mutualisé d'enseignement sur le campus universitaire des Cézeaux a reçu la visite du Recteur Gabriele Fioni le 1er mars. 

Depuis le 22 février, une reprise progressive des enseignements en présentiel a vu le jour dans les établissements de l'Université Clermont Auvergne. C'est ce dispositif d'accompagnement destiné aux étudiants qu'est venu superviser le 1er mars Gabriele Fioni, Recteur délégué pour l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation sur la région académique Auvergne-Rhône-Alpes. Accompagné par Mathias Bernard et Françoise Peyrard, respectivement Président et vice-Présidente de l'UCA, il s'est notamment rendu sur le campus universitaire des Cézeaux, au sein du Pôle mutualisé d'enseignement. Là, il a pu rencontrer et échanger avec des étudiants et des enseignants. Pour ce dernier, les universités ont dû faire des " efforts considérables " pour s'adapter à une année universitaire qui n'a pas été avare en changements, entre rentrée quasi normale, période de confinement et une formule hybride en présentiel/distanciel.

" Actuellement, la limite du nombre d'étudiants présents a été fixée à 20 % des capacités d'accueil. On peut estimer que 70 à 75 % des étudiants ont la possibilité de venir dans les universités ou les écoles ", explique Gabriele Fioni.

Afin de faciliter l'intégration des étudiants de 1ère année dans cette période difficile, 30.000 tuteurs ont été recrutés au niveau national par les universités françaises.

" À l'UCA, ils sont 317, précise Mathias Bernard. Ces tuteurs ont été formés à la fin du mois de janvier mais ils n'ont pas vocation à se substituer aux enseignants. En une semaine, près de 20.000 étudiants sont venus sur site pour suivre un cours en présentiel. Ce retour est plébiscité par les étudiants et les enseignants car il permet de mieux repérer les difficultés. "

Et celles-ci ne manquent pas car de nombreux jeunes se retrouvent depuis quelques mois dans des situations financières et/ou psychologiques dangereuses.

" S'il y a une grosse difficulté, on alerte et on appelle à l'aide ", a martelé Gabriele Fioni, avant de rappeler que l'État et les universités ont mis en place des mesures de soutien comme les repas à 1 euro ou l'aide à la précarité menstruelle pour les jeunes femmes.

Pour le Recteur, la crise sanitaire aura eu au moins une vertu, celle de permettre aux établissements d'enregistrer " une avancée incroyable " en matière d'utilisation des outils numériques.

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