Législatives : les candidats à la 1re circonscription. Sébastien Galpier : Les Républicains

Présentation des candidats aux élections législatives sur la première circonscription (Clermont-Cournon). Vice-président du Conseil départemental en charge de la Culture depuis 3 années, à 36 ans, Sébastien Galpier est la figure montante des Républicains. 

Sébastien Galpier « rentre en résistance politique avec la montée des extrêmes ». Ce père de trois enfants, gendarme réserviste qui a ses racines à Lempdes et à Cournon, a aussi longtemps travaillé à Croix-de-Neyrat. Il dénonce d'ailleurs la stigmatisation de ce quartier par le RN. « Un quartier où il fait bon vivre quand on enlève les 50 éléments perturbateurs. »

Redorer la République

Avec Jean-Pierre Brenas comme suppléant, Sébastien Galpier repart en campagne et dénonce les « incohérences des idées et des idéologies » du Nouveau Front Populaire, « la peste écarlate » et le RN de Louis Clément. « On ne l'a jamais vu avant les élections sénatoriales. C'est encore un candidat que l'extrême droite a parachuté. »

« Par rapport à 2022, le débat est hystérisé par le RN et LFI qui importent des sujets internationaux sur notre territoire. Emmanuel Macron a polarisé le débat. Avec son moi ou le chaos, le RN n'a jamais été aussi haut. Et le candidat Horizon, c'est l'exemple parfait du en même temps. »

Sébastien Galpier veut mettre fin à cette « bordélisation » de l'Assemblée nationale et retrouver le respect des symboles républicains « bafoués par les Insoumis ». « Il faut répondre aux enjeux d'insécurité et d'immigration car oui, il y a des passerelles entre elles. Mais il faut donner des moyens à nos forces de sécurité, simplifier les procédures pour qu'elles puissent agir sur le terrain. Il faut aussi une réponse pénale appropriée contre les violences et le trafic de drogue. Cela passe aussi par la formation des jeunes pour les sortir du trafic et de la précarité avec un travail qualifié. Il faut rétablir l'équilibre social de la France. »

Sébastien Galpier, n'est pas pour l'immigration zéro mais « pour une immigration mieux régulée pour mieux assimiler et éviter le communautarisme. »

Sur le pouvoir d'achat, il monte au front pour les classes moyennes. « Ce sont elles qui payent toujours car elles n'ont pas accès à l'optimisation fiscale. Artisans, chefs de TPE ou PME, ils sont méritants mais si on veut favoriser la croissance et la natalité il faut une réforme fiscale appropriée. »

Dans cette circonscription populaire, il s'attend à une élection ouverte et avec sa connaissance du territoire, il espère faire mieux qu'en 2022 et ses 9,88 %.