4 professionnels sur 5 optimistes
[caption id="attachment_216518" align="aligncenter" width="800"] Cette proportion est en forte hausse (+6 points) par rapport à la précédente enquête (janvier 2017). Elle est la plus élevée depuis le lancement de ce baromètre en janvier 2015.[/caption] Réalisé trois fois par an avec l’institut de sondage CSA, le baromètre du Crédit Foncier mesure le moral des professionnels de l’immobilier (tous métiers) et leurs anticipations pour les douze prochains mois. Six professionnels sur sept (87 %) considèrent que le marché du logement s’est amélioré (42 %) ou stabilisé (45 %) au cours des quatre derniers mois. Selon les professionnels de l’immobilier, la remontée des taux d’intérêt de crédit immobilier engagée depuis fin 2016 reste modérée et n’affecte pas le dynamisme du marché. Quatre professionnels sur cinq (80 %) sont optimistes pour le marché immobilier résidentiel pour les douze prochains mois ; une proportion à comparer à 59 % deux ans auparavant (mai 2015) et 74 % il y a un an (mai 2016). Cette proportion est en forte hausse (+6 points) par rapport à la précédente enquête (janvier 2017). Elle est la plus élevée depuis le lancement de ce baromètre en janvier 2015. C’est dans l’Ouest de la France que les professionnels sont les plus optimistes : 88 % dans le Sud-Ouest et 85 % dans le Nord-Ouest contre 75% dans le Sud-Est et le Nord-Est. L’optimisme des professionnels (pour 80 % d’entre eux) se nourrit principalement de l’attractivité du marché, des dispositifs publics de soutien et des niveaux bas de taux d'intérêt de crédit. A contrario, le pessimisme (17 % d’entre eux) se justifie par le contexte économique, le niveau du pouvoir d’achat des ménages et les incertitudes liées à la période électorale. Quelles anticipations de prix et de volumes de transactions pour les douze mois à venir ont les professionnels ? Dans le neuf, les prix devraient rester stables (53 % des répondants) ou augmenter (36 %) ; le niveau de logements vendus devrait a minima se maintenir (42 % des répondants) sinon poursuivre sa hausse (38 %). Dans l’ancien, la proportion de professionnels qui anticipent une hausse des prix s’accroit enquête après enquête (23% aujourd’hui contre 17 % en janvier) ; cette proportion est nettement plus élevée en Ile-de-France (34 %) et dans le Sud-Ouest (31 %). Après une hausse cumulée de 22 % en 2015 et 2016, les professionnels anticipent une stabilité (48 %) voire une poursuite de la hausse (32 %) des transactions.
0 commentaires