« L'étoffe inépuisable du rêve » à l'Opéra de Clermont-Ferrand le 17 avril

Jeudi 17 avril de 20 heures à 21 heures à l'Opéra de Clermont-Ferrand, venez assister à un opéra de chambre de Sophie Lacaze. Inspiré de la culture des Aborigènes d'Australie, c'est une véritable ode à la nature et au monde qui nous entoure.

Sophie Lacaze dévoile son dernier opéra de chambre inspiré de la culture des Aborigènes d'Australie. Véritable ode à la nature et au monde en souffrance qui nous entoure, L'Étoffe inépuisable du rêve met en scène un artiste occidental immergé dans une légende du Temps du rêve sur la création du monde.

Cette genèse accomplie, les dieux de la Voie Lactée sont stupéfaits en regardant la Terre : ils n'auraient jamais pensé qu'une telle beauté puisse exister. Mais au réveil de l'artiste, la Terre n'est pas, n'est plus comme dans son rêve.

Dans le 1^er acte, la chanteuse et les chanteurs, avec l'aide des instrumentistes, évoquent les dieux de la légende qui œuvrent à la création du monde. Influencé par ses propres références, l'artiste rêve d'une création du monde en 7 jours. Dans le 2^e acte, qui se décline en 7 tableaux, l'artiste, brusquement réveillé par le kookaburra, un oiseau australien au chant surprenant, entreprend un long voyage. Il parcourt, observe et ressent cette planète qui souffre et se meurt, et qui renaîtra, sans nous.

« J'ai découvert la culture des Aborigènes et le Dream time lors d'un long séjour en Australie en 1998 explique Sophie Lacaze. Cette rencontre a changé ma vie, mon rapport à la nature, ainsi que ma conception de la musique. Depuis lors, un retour à l'essence même de l'art musical, à l'épurement fondamental, me semble essentiel. Les sons de la nature, puis ceux des planètes et lunes de notre système solaire, issus de transformations d'ondes électromagnétiques captées par les sondes de la NASA, sont peu à peu devenus mes sources principales d'inspiration. C'est ainsi que souffles ou soupirs, sons étirés ou tournoyants, pulsations ou vibrations, motifs persistants ou répétés, atmosphères étranges ou éthérées, habitent mes œuvres depuis de nombreuses années. »

Voyage initiatique

En donnant la parole aux peuples aborigènes, qui détiennent sans aucun doute une clef de notre survie, l'opéra propose un voyage initiatique en deux parties et nous invite à redonner au monde la couleur de ses origines avec la solidarité comme fondement. En somme, à rêver encore !

« L'orchestre et le didgeridoo formeront un creuset de sons, entouré d'un espace de cheminement arpenté par les chanteurs et le comédien déclarait Jeanne Debost la metteuse en scène. Le rêve s'inscrira ainsi dans un territoire modelé par la déambulation des interprètes et le clair-obscur du plateau. Chaque geste, chaque son sera pictural. L'œuvre sera donc créée, interrogeant qui nous sommes et notre rapport à la nature. L'art et la nature seront-ils plus forts que le néant ? »

Autour de la représentation :

- Pour la 1^re fois, des gilets vibrants seront mis à disposition des publics malentendants ! Des gilets vibrants Subpac ainsi que des capsules sensorielles Multiducer seront mis en place pour les personnes sourdes ou malentendantes, leur permettant ainsi de ressentir, en direct, les vibrations de la musique.

- En partenariat avec la librairie Les Volcans (et pendant les travaux de celle-ci) Clermont Auvergne Opéra invite le public à rencontrer les artistes de L'Étoffe inépuisable du rêve le mercredi 16 avril à 17 h 30 à La Comédie de Clermont (gratuit).

- Avant-scène jeudi 17 avril à 19 heures (Gratuit) au foyer de l'Opéra-Théâtre. 30 minutes d'échanges pour découvrir le spectacle, animée par Benjamin Lassauzet, musicologue et une partie des artistes.

- Représentation réservée aux scolaires le vendredi 18 avril à 14 h 30 à l'Opéra-Théâtre.

À partir de 8 ans. De 12 à 30 € sur clermont-auvergne-opera.com 04 73 29 23 44.