P. Vigneron : « presque 10 ans de perdus ! »

[caption id="attachment_217040" align="aligncenter" width="640"] Philippe Vigneron se dit opposé à toute forme de « diarrhée législative » pour les cinq ans qui viennent.[/caption]
Il est l’un des promoteurs immobiliers les plus en vue de la région et fut pendant très longtemps, le président de la FPI Auvergne. Le Clermontois Philippe Vigneron n’a pas pour habitude de manier la langue de bois. Alors, qu’attend-t-il du nouveau président de la République et de son gouvernement pour les mois et les années qui viennent, alors qu’il estime que près de « dix ans ont été perdus » lors des deux précédents quinquennats ?
« Espérons que notre jeune et brillant Président fera honneur à la France et rendra fier son peuple de son appartenance à cet ambigu mais si beau pays. Si le pragmatisme prend le pas sur le dogmatisme alors, « La France a tout pour réussir » comme dit BFM… Plus particulièrement en matière immobilière, le nouveau gouvernement vient d’être constitué sans ministre dédié spécifiquement au logement.
Tant mieux, il vaut mieux cela plutôt que le Président commette l’erreur de son prédécesseur en nommant « au logement » une Cécile type Duflot qui a sur les mains le sang et les larmes de dizaines de milliers de chômeurs issus de l’ensemble des métiers de la construction », déplore, bazooka sur l’épaule, Philippe Vigneron.
Le promoteur rappelle que les industries du bâtiment, et celles du logement en particulier - déjà sur-réglementées - sont des activités à cycles longs.
« Elles ont un besoin impérieux de stabilité et de visibilité. Cinq années sans diarrhée législative seraient les bienvenues », affirme-t-il.
Selon lui, le logement neuf atteint déjà un très haut niveau de performance. « Tendre vers la perfection quel qu’en soit le coût est certes un facteur d’excellence, mais aussi et surtout un facteur de frustration et d’exclusion sociale pour ceux qui ne peuvent y accéder », observe-t-il, lucide.
Pour Philippe Vigneron, il serait sans doute plus judicieux pendant quelques années de favoriser la mise aux normes de confort et de performances énergétiques contemporaines de l’immobilier ancien des centres villes et centres bourgs, lesquels dépérissent.
« Qui plus est, à l’aire du tout numérique, ne faudrait-il pas se poser sérieusement la question de savoir si la concentration urbaine des populations est véritablement un gage de mieux vivre sociétal ? », s’interroge le professionnel, tout en souhaitant vivement que la nouvelle gouvernance partage ce point de vue.
0 commentaires