Questions à Jean-Luc Lachard
[caption id="attachment_219187" align="aligncenter" width="640"] « Souvent, les gens confondent l’assurance-dommage ouvrage et la garantie décennale », affirme Jean-Luc Lachard (© Valentin Uta).[/caption] Il préside la branche Auvergne de LCA-FFB, qui rassemble de nombreux constructeurs de maisons individuelles Pourquoi est-ce important de faire appel à un constructeur de maison individuelle membre de LCA-FFB ? D’une part, c’est important car il s’agit du principal syndicat de constructeurs de maisons en France. Fin 2015, nous nous sommes rapprochés de la Fédération française du bâtiment pour créer LCA-FFB, un grand syndicat de constructeurs, promoteurs et aménageurs. D’autre part, tous les membres de LCA-FFB utilisent le contrat de construction de la loi de 1990. Les avantages de celui-ci sont nombreux : il garantit l’acte de construire et en ce moment, je crois que c’est la priorité numéro 1 de nos concitoyens. Le contrat permet d’obtenir un prix ferme, définitif et non révisable. Cela permet de maîtriser le coût de son projet. Il y a un descriptif détaillé du projet, des plans et des prestations. On ne peut pas se tromper. Deuxième point extrêmement important, c’est celui d’une livraison à prix et délais convenus. On sera ainsi sûr que la maison sera finie en temps et en heure. Dans le cas contraire, des pénalités de retard doivent être payées au client. De plus, tous les appels de fonds sont réglementés et le client ne paye que l’avancement de sa construction. A la réception de la maison se met en place l’assurance dommage-ouvrage qui va couvrir la construction. Souvent, les gens confondent l’assurance-dommage ouvrage et la garantie décennale. La première est obligatoire dans l’acte de construire. En France, il est interdit de construire un logement sans une assurance dommage-ouvrage. La seconde concerne les entreprises donc les artisans. Un mot sur la conjoncture actuelle dans votre métier, comment va la construction ? Elle est plutôt bonne. A la fin du mois d’août 2017, nous étions en progression par rapport à la même période de l’année 2016, et ce, sur tous les départements auvergnats. Toutefois, cette tendance est à relativiser car je rappelle qu’entre les permis de construire autorisés en 2006 et ceux autorisés en 2016, nous avons perdu en dix ans 45 % de nos ventes. Bien évidemment, le marché repart aujourd’hui mais il était descendu très bas.
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