Les projets. « Nous allons continuer à compléter nos politiques publiques, essentiellement celles liées à la vie quotidienne des habitants […] Nous aurons quatre grands axes. Tout ce qui concerne les politiques de développement durable, avec l’adoption d’un schéma ; mais également tout ce qui concerne les transports publics, puisque nous prendrons la décision de la ou des lignes structurantes et du matériel qui roulera dessus. […] J’allais oublier le schéma cyclable, qui est à la jonction des politiques de développement durable et de mobilité. Le troisième volet, ce sera la problématique sur l’espace public. Nous allons sortir un grand plan de propreté et d’entretien. Je ne pense pas que la ville soit plus sale, en réalité. Par contre, nos modalités d’organisation de nettoiement ou de collecte datent un peu. A un moment donné, il faut prendre en compte certaines évolutions […] Le dernier point de 2018 sera le plan pluriannuel d’investissements de la métropole. »
Les bonnes résolutions. « Je veux essentiellement me tourner au service des Clermontois et prendre un peu de hauteur sur l’ensemble des polémiques, même si je peux avoir tendance à les nourrir. Nous allons rentrer dans une phase électorale de plus en plus tendue. Le taux d’acceptabilité par les citoyens de tout ce jeu politicien est arrivé à un niveau maximum d’insupportabilité. Il ne faut pas le nourrir. Je vais essayer – c’est vous qui jugerez - de garder mon sang froid, ma lucidité et ma sérénité pendant les deux ans. C’est ce que je me souhaite. »
« Je ne crois pas au parti unique »
Le Parti Socialiste. « L’enjeu politique pour moi, c’est le congrès du PS. C’est la seule condition pour qu’il y ait un espace qui incarne la social-démocratie. Je ne crois pas au parti unique : c’est un poison lent qui va tout étriller et qui a tendance à surdimensionner les deux pôles de radicalité de l’extrême gauche et de l’extrême droite. Il existe des gens qui ne se reconnaissent ni dans le populisme de gauche ni dans le poujadisme d’extrême droite ni dans le libéralisme d’extrême centre. Il y a aussi d’autres familles de pensée qu’il faut incarner. C’est la raison pour laquelle je soutiendrai évidemment en Congrès l’un de ceux avec qui j’ai travaillé depuis la fin de la campagne présidentielle. A cette époque, nous nous sommes retrouvés à onze, tous un peu orphelins du départ de Manuel Valls […] Olivier Faure sera notre candidat et je le défendrai, le but étant de ne pas être un nom parmi d’autres mais celui qui va porter un discours de rénovation et de renaissance du PS sur du fond ».
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