Clermont-Ferrand 5° C
samedi 18 janvier

L'e-learning gagne l'enseignement supérieur

09h41 - 05 février 2018 - par Info Clermont Métropole
L'e-learning gagne l'enseignement supérieur
Man Attending Online Math's Lecture At Home - © STYL_ELEARLING2

[caption id="attachment_220766" align="aligncenter" width="800"] Man Attending Online Math's Lecture At Home[/caption]

Grâce aux nouvelles technologies, la formation à distance a gagné en efficacité et en interactivité. Zoom sur un mode d'apprentissage de plus en plus en vogue.

Diverses raisons peuvent empêcher un étudiant d'assister physiquement à ses cours : maladie chronique, éloignement du domicile par rapport au lieu d'enseigne-ment ou encore entrée dans la vie active malgré une volonté de compléter sa forma-tion. Alors que tous ces publics pouvaient auparavant avoir des difficultés à suivre leur cursus, le développement de formations dispensées via la Toile a changé la donne.

Apprendre autrement

Moocs, e-learning, e-formation, ces termes restent obscures ? Pas de panique, on les décrypte pour vous ! Ces différentes appellations renvoient en fait à l'utilisation des technologies multi-médias dans le cadre d'un apprentissage. On pourrait en somme considérer l'e-learning comme des cours à distance en version 2.0 qui, lorsqu'ils s'intègrent dans un cursus d'enseignement, constituent une e-formation. Quant aux Moocs, ces cours en ligne gratuits et ouverts à tous pendant un temps limité, ils ne sont que l'une des di-verses modalités pratiques de l’e-learning. Alors que l'enseignement traditionnel par correspondance se déroulait en différé, sans aucune interactivité et avec un nombre restreint de supports, ce concept permet non seulement de suivre le cours via une vidéo en ligne, mais aussi d'interagir avec les autres élèves et les enseignants grâce à des forums dédiés et d'avoir accès à une multitude de contenus. Selon les besoins et objectifs poursuivis, les participants peu-vent ainsi visionner des cours en ligne « fermés », réservés à la classe dans le cadre d'un parcours d'e-formation souvent diplômant, ou opter pour des cours « ouverts » à tous et non tutorés ou encore piocher à leur guise dans des bibliothèques virtuelles mises à leur disposition.

Un essor encouragé

Des initiatives d'e-learning sont apparues dès la fin des années quatre-vingt-dix. Aujourd'hui, bon nombre d'établissements d'études supérieures intègrent d'ailleurs une dose plus ou moins importante de mise en réseau dans leur offre. A minima, certains proposent simplement des Moocs afin de susciter l'intérêt de po-tentielles recrues, comme Télécom Bretagne, une grande école d'ingénieurs. L'univer-sité Paul-Valéry de Montpellier propose, elle, une véritable plateforme pédagogique en ligne sur laquelle les étudiants inscrits en enseignement à distance ont accès à l'inté-gralité des cours, des travaux dirigés, des exercices, ainsi qu'à des espaces de travail collaboratif. Ces ressources peuvent également compléter des enseignements présen-tiels, autrement dit suivis en classe. Dans la même veine, l'université de technologie de Troyes est fière de proposer à ses élèves un « Centre d'innovation pédagogique » qui comprend un serveur web avec les enseignements et un système de visioconfé-rence pour assister à des cours et des conférences à distance, voire réaliser des sou-tenances de stage. Se targuant d'être pionnière de l'enseignement en ligne depuis 1997, l'IAE de Caen, une école universitaire de management a, pour sa part, rendu son master « comptabili-té-contrôle-audit » (CCA) accessible en version e-learning à la rentrée 2015. Outre les cours diffusés via internet, cette formation comprend un programme de web-conférences animées par les professeurs de l'IAE, un forum interactif et dix-huit jour-nées de regroupement physique des élèves. Car si l'e-learning a démontré sa perti-nence en tant qu'outil pédagogique, il vise davantage à compléter l'enseignement pré-sentiel plutôt qu'à le remplacer.

0 commentaires
Envoyer un commentaire