Que faire à Lyon sur un week-end (2/2)
09h59 - 19 février 2018 - par Info Clermont Métropole
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En amoureux, rien de tel qu’une petite échappée sur les flots… © Dominik Fusina - Lyon city Boat / Lyon Tourisme et Congrès[/caption]
Hôtels, restaurants, visites… Info Magazine vous concocte un programme sur-mesure pour passer un weekend inoubliable dans la capitale de région entre amis ou en couple. Suivez nos conseils…
Entre amis…
Jour 1. Pour ceux qui ne connaissent pas l’ancienne capitale de Gaules, il faut impérativement débuter par une balade à Fourvière. La place et la basilique, qui surplombent la ville, sont des incontournables. Il s’agit du premier site touristique du Rhône. Ensuite, direction le vieux Lyon et ses traboules. Ces passages piétons permettent de circuler d'une rue à l'autre en passant à travers des cours, des habitations et des escaliers. Une visite guidée permettra d’en découvrir toute la richesse.
Ensuite, un pèlerinage gastronomique s’impose au cœur du « Ventre de Lyon », les célèbres halles Paul-Bocuse (souvenirs…) Elles regroupent au 102 cours Lafayette une cinquantaine de commerçants emblématiques de l’excellence culinaire lyonnaise. Profitez de votre visite pour déjeuner chez « Léon » : il n’y a qu’une vingtaine de places, mais cet écailler régale les gourmands depuis plus d’un siècle…
Pourquoi ne pas poursuivre votre food trip par un cours de cuisine ? Pour enfiler votre toque, rendez-vous place Bellecour à l’école « Gourmets » ou à l’atelier « In Cuisine », avec des formules conviviales s’adaptant à toutes les envies. Enchainez avec une séance de shopping… Lyon ne manque pas de bonnes adresses !
Vous terminerez votre journée entre potes en dînant chez « Georges » (30 cours Verdun-Perrache). Cette brasserie mythique a ouvert ses portes en 1836. Chose rare : on y brasse encore de la bière. Et elle est excellente.
Si l’envie de boire un (autre) verre se fait sentir après le repas, rendez-vous au « Fantôme de l’Opéra » (19 rue Royale) : cocktails, rhums, spiritueux et un grand choix de whiskys. Pour dormir, réservez au « Mama Shelter » (13 rue Domer), un hôtel-concept décoré par Philippe Starck avec une chouette boutique (il y a même des animations le week-end). On aime aussi l’hôtel « Okko » (14 bis quai du Général Sarrail), situé à deux pas du quartier animé de la Presqu’île. Des adresses parmi d’autres…
Jour 2. Après une belle nuit de sommeil, vous pouvez soit vous aérer au parc de la Tête d’Or, ou plus original, découvrir le marché aux puces du canal avec « My Little Combi », qui organise des excursions à bord d’un mini van Volkswagen des années 70. Une sortie originale entre amis, loin des sentiers battus…
A midi, arrêt obligatoire dans un bouchon lyonnais. Il y en a plein, mais on vous recommande « Chabert et Fils » (11 rue des Marronniers). Vous y dégusterez ce que Lyon fait de meilleur pour les papilles (gratin de quenelle de brochet, saucisson chaud, cervelle de canut, salade lyonnaise, gâteau de foie de volaille…)
Avant de reprendre la route ou le train pour le Puy-de-Dôme, passez quelques heures au musée des Confluences (86 quai Perrache). Au cœur d’une structure monumentale faite de verre et d’acier, vous pourrez vivre une expérience inédite sur l’histoire de la grande aventure humaine…
En couple…
Jour 1. Pour commencer votre week-end en amoureux, arpentez la colline de Fourvière puis le vieux Lyon. Avant de faire une visite guidée des traboules (de 14h30 à 16h30), réservez une table dans un restaurant intimiste. Lyon compte de superbes adresses, au premier rang desquelles « L’étage ». Cet ancien appartement orné de boiseries jouit d’une vue imprenable sur la place des Terreaux, l’une des plus typiques de la cité. On aime aussi le « Jeu de Quilles » (1 place Meissonnier) : cette cave à vin contemporaine démocratise l’accès à la Dive Bouteille avec des plats du marché à prix contenus en guise d’accompagnement. Grande table au milieu de la pièce pour taper la causette avec ses voisins.
Dans l’après-midi, pourquoi ne pas faire une croisière en bateau ? « Lyon City Boat » (2 quai des Célestins) propose des promenades d’une heure entre Rhône et Saône. Plusieurs circuits sont organisés.
Le soir, vous pouvez casser votre tirelire (et ravir votre moitié) chez Christian Têtedoie (4 rue du Professeur Pierre-Marion). Cette table étoilée bénéficie d’un emplacement de rêve à Fourvière. Histoire de faire les choses comme il faut, vous pouvez passer la nuit juste en face à la « Villa Maïa ». Ce superbe hôtel cinq étoiles a ouvert ses portes en 2017. Mais ce n’est pas pour tous les budgets…
Autre hôtel de charme à découvrir : « Fourvière Hôtel » (23 rue de la Visitation). Il s’agit d’un ancien couvent rénové avec beaucoup de goût. Il possède un couloir de nage extérieur chauffé de 25 m, un hammam, un spa, des douches sensorielles et… un terrain de boules lyonnaises. Située dans l’ancienne chapelle, la salle de réception vous plongera immédiatement dans l’atmosphère. Pour les budgets plus serrés, nombreuses auberges de jeunesse au top (« ho36 hostel », « slo living hostel », « Away Hostel & Coffee Shop »…)
Jour 2. Pour démarrer cette deuxième journée lyonnaise, rendez-vous au marché aux puces du canal, le seul en Rhône-Alpes. Ouvert à partir de 7 heures du matin, c’est « le » rendez-vous hebdomadaire des amateurs d’art, d’antiquités et d’objets de déco. Vous y trouverez forcément quelque chose à ramener chez vous. A savoir : vous pouvez vous y rendre avec le club « Happy 2CV » (3 rue Montesquieu), dans un esprit délicieusement rétro…
Après cette échappée, une chose est sûre : vous aurez faim ! A midi, prenez le temps de découvrir la gastronomie lyonnaise dans un bouchon traditionnel. Le choix est pléthorique, mais autant opter pour une valeur sûre, non ? Parmi les adresses incontournables figure « Le Laurencin » (24 rue Saint-Jean), qui se démarque par son excellent rapport qualité-prix.
Pour terminer votre week-end lyonnais sur une note futuriste, émerveillez-vous devant l’architecture des bâtiments de la Confluence, ce quartier qui se déploie à cet endroit précis où la Saône rejoint le Rhône… Un modèle d’urbanisme contemporain qui vaut le coup d’œil. Ne serait-ce que parce qu’il n’existe pas d’équivalent à Clermont-Ferrand.
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