Chamalières : les bons chiffres de la sécurité

[caption id="attachment_220971" align="aligncenter" width="800"] : Les élus et responsables administratifs de la ville en compagnie du Procureur de la République et des représentants de la police et de la gendarmerie[/caption] Comme ils le font tous les ans, les élus de la ville de Chamalières et les représentants de la police municipale ont rencontré récemment le Procureur de la République de Clermont-Ferrand, Eric Maillaud, et le DDSP*, Marc Fernandez, à l’occasion d’une réunion destinée à faire l’état des lieux de la délinquance sur la commune en 2017. Dans un contexte de hausse des faits délictueux sur le département, aussi bien en zone police qu’en zone gendarmerie, la ville de Chamalières fait plutôt office de bon élève. « Le taux de criminalité qui était de 34/1000 habitants en 2016 a baissé à 30/1000, ce qui est bon car il peut atteindre 200/1000 dans certaines communes », observe le commissaire divisionnaire Marc Fernandez, qui ne relève « pas de faits très graves en 2017 ». Selon les chiffres dévoilés par le directeur départemental, les atteintes à l’intégrité physique des personnes sont en diminution de 1 %, tout comme la délinquance de voie publique (-16 %), les vols à la roulotte (-2 %) et les dégradations de biens publics et privés (-46 %). Seul point noir constaté, une augmentation des cambriolages (5%) mais dans une mesure moindre que dans d’autres villes de la métropole où ils ont parfois explosé. Avec l’extension de la vidéo-protection en 2018, notamment dans le secteur des Hauts de Chamalières, les responsables de la sécurité espèrent endiguer ce phénomène. Le Procureur de la République a noté pour sa part une baisse de la délinquance des mineurs dans la commune en 2017 (-15 %), comme dans tout le département d’ailleurs. A ce sujet, Chamalières présente une spécificité : 53 % des personnes interpellées l’an dernier étaient des mineurs. « Nous avons la réputation d’être une ville jeune », a lancé avec humour Louis Giscard d’Estaing, le maire, avant de rappeler plus sérieusement que sa commune abritait le Centre de l’enfance sur son territoire. Alors que Chamalières a été la première ville de la région Auvergne-Rhône-Alpes a inauguré un hôtel de police commun en 2016, ainsi qu’un dispositif de participation citoyenne, le premier magistrat a souligné qu’à l’heure où le ministre de l’Intérieur présente la police de sécurité du quotidien, sa commune expérimentait depuis de nombreuses années déjà certaines mesures annoncées ces derniers jours. Louis Giscard d’Estaing a également plaidé pour l’attribution de postes supplémentaires de policiers nationaux au sein de l’hôtel de police commun, un message qu’il avait pu faire passer au Préfet du Puy-de-Dôme lors d’une visite du représentant de l’Etat dans la commune le 2 février.