« Une des plus belles progressions françaises »
[caption id="attachment_221342" align="aligncenter" width="768"] Nicolas Brossier est le président de l’Œil Auvergne © E. Thérond[/caption] Comment s’expliquent ces bons résultats ? Ils s’expliquent tout d’abord par l’ensemble des données macro-économiques, qui sont favorables depuis plusieurs mois voire plusieurs années. Les ménages ont retrouvé confiance, puisque les ventes à occupants progressent significativement, de trimestre en trimestre. Ces bons résultats s’expliquent aussi par les mécanismes de défiscalisation, qui ont été maintenus par le nouveau Gouvernement. Ils permettent aussi de générer du dynamisme sur les ventes à investisseurs, notamment dans les zones B1, c’est-à-dire Clermont et Chamalières. N’y-a-t-il pas des inquiétudes sur le futur zonage ? Aujourd’hui, en Auvergne, nous sommes en zone C pour Pinel, à l’exception de Clermont et Chamalières qui sont en zone B1. Les autres communes de la métropole sont en zone B2. Le dispositif Pinel a été pérennisé en zone B1 pour 4 ans. Là-dessus, il n’y a pas d’inquiétudes. En revanche, les zones B2 ne sont éligibles que pour les projets dont la signature chez le notaire interviendra avant fin 2018. En 2019 et 2020, les possibilités de défiscaliser en zones B2 devraient disparaître… Nous avons ce risque-là. Ce qui serait encore plus inquiétant, c’est que Clermont et Chamalières passent en zone B2. Tout le dynamisme de la métropole serait alors arrêté. Le dynamisme du marché est-il propre à Clermont-Ferrand ? En tout cas, nous avons eu entre 2016 et 2017 une des plus belles progressions du marché des grandes métropoles françaises, peut-être parce que nous avions moins progressé que les autres l’an dernier. Notre niveau de marché peut encore progresser. Il y a encore une réserve potentielle, notamment sur l’occupant. Le niveau de 2005-2006 était à plus de 1.000 logements sur l’agglomération clermontoise*. Ce ne serait pas étonnant d’arriver à ce niveau-là en 2018 ou 2019. Mais il faut veiller à maintenir l’équilibre entre investisseurs et occupants. *Contre 716 en 2017
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