Cinq immeubles pour vous surprendre

Quels sont les bâtiments les plus extrêmes de l’agglomération clermontoise ? Voici quelques exemples… N°1- Le plus riche. L’imprimerie de la Banque de France produit des euros comme s’il en pleuvait. Ce bâtiment qui est l’un des mieux protégés de France et d’Europe, a été construit en 1917. L’idée étant alors d’installer la fabrication des billets loin des frontières. Paris avait été occupé lors de la chute des Napoléon 1 et 3, en 1814 et en 1870…  Un siècle après, l’activité industrielle doit déménager pour Vic-le-Comte, où se trouve déjà la fabrication du précieux papier. N°2- Le plus haut. Avec ses 21 étages, 120 logements, 63 mètres de hauteur, la Tour des Liondards à Saint-Jacques est le « gratte-ciel » de Clermont-Ferrand. On pourrait y loger simultanément les populations de plusieurs communes rurales.   Cet édifice tout droit sorti des années 60 témoigne des « 30 Glorieuses », l’époque ininterrompue de développement économique démarrée au lendemain de la seconde guerre mondiale. N°3- Le plus long. Depuis 1961, « La Muraille de Chine », barre d’immeuble de 354 logements, 320 mètres de long et 8 étages, masque l’une de plus belles vues sur la Ville, avec en fond le puy de Dôme et les côtes de Clermont. Sa démolition est prévue prochainement, tout comme celle de l’Allée des Dômes. Les habitants sont progressivement relogés par le bailleur social Logidôme. N°4- Le plus contesté. Quand le 16 février 2007, René Souchon, l’ex-président de Région, annonce la construction du futur Hôtel de la Région Auvergne, il ne doute pas que le Limousin sera un jour rattaché à l’Auvergne, avec pour capitale Clermont-Ferrand, bien sûr... Le coût de la construction, entre 64 et 92 millions d’euros, a profondément divisé les élus de l’époque.  Il a été inauguré le 21 juin 2014 et la Région Auvergne, accolée à Rhône-Alpes, a cessé d’exister le 1^er janvier 2016. N°5- Le plus grand bâtiment d’Auvergne. 270 millions d’euros d’investissement, 68.856 m², le Centre mondial de technologie Michelin de Ladoux, où travaillent 3.300 personnes est le bâtiment de tous les superlatifs. Il est installé sur un site de 450 hectares, comprenant 20 pistes d’essais d’une longueur totale de 45 km, où l’on teste l’adhérence sur sol sec et mouillé, le comportement, le bruit, le confort…C’est ici que sont développés 70% des nouveaux pneus à l’effigie du Bibendum. L’enjeu pour le groupe est d’accroître sa puissance d’innovation et d’accélérer la mise sur le marché de nouveaux produits.