Charade veut s’inventer un nouvel avenir

[caption id="attachment_221604" align="aligncenter" width="800"] Asphalte, tout-terrain, le site de Charade peut accueillir de nombreuses activités. (© circuit de Charade)[/caption] Le Département du Puy-de-Dôme réfléchit à transformer l’équipement en E-circuit. Un plan de développement en trois axes a été défini... « Nous voulons revenir sur l’histoire de ce circuit qui a connu de grandes heures pour mieux se projeter dans l’avenir. » Jean-Yves Gouttebel a donné la tonalité à l’occasion d’une conférence de presse organisée récemment sur le site même de Charade. L’année 2018 sera donc le prétexte à l’organisation de nombreux événements, avec en tête de gondole Charade Heroes (voir ci-dessous), la grande fête « revival » imaginée pour célébrer les 60 ans du circuit. S’appuyer sur le passé pour mieux envisager le futur, tel est donc le postulat posé par le Président du conseil départemental du Puy-de-Dôme au moment d’envisager le développement économique de Charade pour les années à venir. « Circuit de légende, circuit vert, circuit de montagne et bientôt, peut-être, premier E-circuit au monde », trace l’élu, qui a annoncé un plan de développement articulé autour de trois grands axes. Le premier ? Charade rétro. Déjà entamé, l’objectif est de plonger le visiteur, le spectateur ou l’usager dans l’univers mécanique des années 60. Il s’agira pour cela de s’appuyer sur deux leviers : Charade Classic, qui va monter en puissance cette année en se déroulant sur la journée complète, et la Classing Racing School, l’école de pilotage déjà installée sur le site. Le deuxième axe concerne la formation professionnelle et la prévention des risques routiers. « On veut développer cet aspect-là. C’est une source considérable de revenus pour nous aujourd’hui. On peut travailler ici à la fois sur l’asphalte et le tout-terrain », explique Romain Sellier, le directeur du circuit. Troisième pilier : les nouvelles technologies. Bref, tout ce qui est lié aux modes de mobilité alternatifs comme l’électrique, l’hydrogène, le solaire et les véhicules autonomes. En s’appuyant sur la topographie particulière de Charade (altitude, dénivelé, météorologie changeante), il s’agira de développer une offre pour les industriels, les constructeurs et manufacturiers, les start-ups. C’est donc toute la transition énergétique du circuit qui est en jeu avec un « E-circuit responsable, innovant et vecteur d’attractivité pour le territoire », se projette Romain Sellier. « C’est un projet fédérateur pour les collectivités et les entreprises locales. A nous d’avancer rapidement sur ce futur circuit. Il y a en ce moment un alignement de planètes », soutient Jean-Paul Cuzin, le conseiller départemental du canton de Beaumont. Alors que les relations avec les riverains se sont « pacifiées » (dix jours de « bruit » sont autorisés dans l’année suite au protocole de 1996), les responsables comptent bien faire revenir des compétitions internationales sur le site. La Formule E ? De futures compétitions d’endurance électrique ? Autant de pistes à explorer pour des épreuves qui « permettront de fédérer les acteurs de la mobilité de demain », poursuit Romain Sellier. [caption id="attachment_221605" align="aligncenter" width="800"] O. Chambon, J.-Y. Gouttebel, J.-P. Cuzin, R. Sellier et C. Michy le jour de la conférence de presse.[/caption]

QUELLE STRUCTURE JURIDIQUE ?