Questions à Henri Laniray

[caption id="attachment_221745" align="aligncenter" width="800"] Henri Laniray préside la section handi-sport et sport adapté à l’ASM.[/caption] Que représente aujourd’hui la section handi-sport et sport adapté à l’ASM ? La section entre dans sa dixième année. Nous avons lancé le rugby fauteuil en 2008. Depuis, huit activités sont pratiquées chez nous par des personnes venant soit du handi-sport, soit du sport adapté. Nous comptons au total une centaine de licenciés, encadrés par une dizaine de bénévoles. Nous arrivons pratiquement à l’équilibre entre les personnes qui évoluent dans le handi-sport, affiliées à la Fédération française éponyme, et les autres qui dépendent du sport adapté. Pour cette dernière pratique, notre volonté est de travailler avec les établissements car nous n’avons ni l’expérience, ni la culture pour permettre à des enfants autistes ou trisomiques de pratiquer une discipline. C’est pourquoi, nous souhaitons que leurs éducateurs et accompagnants soient présents à nos côtés. Ils savent intervenir en cas de nécessité et les remettre en confiance, ce qui est primordial. Nous avons noué des partenariats avec le CHU, le centre régional de l’autisme, l’ITEP Cournon, les IME, etc. Ces jeunes peuvent pratiquer chez nous du judo, de la lutte, de la natation et un peu de tennis. Nous avons une demande pour l’athlétisme et un pratiquant aussi a émis le souhait de pratiquer l’haltérophilie. Il n’a qu’une douzaine d’années et s’entraîne avec des éléments spécifiques. Il est heureux et c’est très bien ainsi.