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Eric de Cromières « Si les fondamentaux ne sont pas présents, il n’y aura pas de victoire possible »

05h00 - 26 mars 2018 - par Info Clermont Métropole
Eric de Cromières « Si les fondamentaux ne sont pas présents, il n’y aura pas de victoire possible »
: « Nous avons l’avantage du terrain mais le Racing a l’avantage d’avoir une équipe placée sur une dynamique plus constante », affirme Eric de Cromières. - © ACTU_ITW_DE_CROMIERES_RACING

[caption id="attachment_221789" align="aligncenter" width="800"] : « Nous avons l’avantage du terrain mais le Racing a l’avantage d’avoir une équipe placée sur une dynamique plus constante », affirme Eric de Cromières.[/caption] Le président de l’ASM Clermont Auvergne évoque le choc des quarts de finale de la Champions Cup face au Racing 92. Il se montre à la fois « positif et prudent » avec le match du 1er avril. I. – A quelques jours d’une échéance décisive pour le club, dans quel état d’esprit êtes-vous ? E. de C. – Je suis dans un état d’esprit à la fois positif et prudent. Positif car l’équipe et le groupe, avec les joueurs revenus de blessure, donnent une réelle dynamique. Prudent car beaucoup de joueurs n’ont pas encore repris le rugby en tant que tel. Ils sont en forme physique mais entre l’aptitude à jouer et l’aptitude à retrouver le rugby, il y a une différence. Et puis nous ne mésestimons pas les qualités de l’équipe du Racing. Je m’attends à un match très difficile. I. – La Coupe d’Europe, est-ce un peu la bouée de sauvetage dans une saison aux deux visages, un parcours brillant en Champions Cup et une saison laborieuse en Top 14 ? E. de C. – Ce n’est pas une bouée de sauvetage car chaque saison, nous jouons sur les deux tableaux. Ce qui serait une bouée de sauvetage par contre, ce serait de gagner la Coupe d’Europe. En effet, dans le cas fort probable où nous ne serions pas qualifiés parmi les six premiers du Top 14, le seul moyen de participer à cette compétition la saison prochaine serait de la gagner. I. – Est-ce que les dernières victoires en championnat ont ramené un peu de sérénité dans le groupe ? E. de C. – Oui bien sûr. Nous avons nettement senti cela. D’abord, ces résultats viennent récompenser le travail du staff technique et sportif, mais aussi celui des joueurs. Il fallait de la volonté, y croire aussi, et surtout, ces résultats créent un climat extrêmement propice à la rentrée des joueurs qui reviennent de blessure. I. –  Comment envisagez-vous cette rencontre du 1er avril ? E. de C. – Si les fondamentaux ne sont pas présents, il n’y aura pas de victoire possible. Il faudra être extrêmement présent sur la conquête et l’engagement. Cela va mettre du temps à se décanter, avec des défenses certainement très agressives. Je vois une première mi-temps avec un score relativement faible, à la fois en termes de points marqués et d’écart au score. Avec la fatigue, le coaching, les choses devraient bouger en seconde période, avec la possibilité pour nous de trouver des espaces pour notre cavalerie. I. – Laurent Travers estime que vous êtes favoris (voir itw page…), qu’en pensez-vous ? E. de C. – Personne n’a envie de se poser en favori. En prenant les choses à l’envers, j’observe que l’équipe du Racing est seconde du Top 14 et nous pointons à 17 points derrière elle (itw réalisée avant la 22ème journée de championnat). Les Parisiens ont démontré cette saison qu’ils nous étaient supérieurs et donc j’en fais les favoris… Après, on sait bien que ce n’est pas le cas. C’est pourquoi je maintiens le 50/50 ; nous avons l’avantage du terrain mais ils ont l’avantage d’avoir une équipe placée sur une dynamique plus constante. I. – Même si le contexte était différent, pensez-vous que vos joueurs ont mis dans un coin de leur tête la gifle reçue en début d’année à la U Arena ? E. de C. – Non je ne pense pas. Ce match était une somme de circonstances extrêmement malheureuses. Nous n’avions pas d’équipe ce jour-là. Cette rencontre n’est pour moi pas significative. I. – Etes-vous confiant pour ce choc ? E. de C. – (Il sourit…) C’est du 50/50. Je reste à la fois confiant et méfiant. J’espère que le poids du public va jouer en notre faveur. I. – On imagine qu’une demi-finale à Geoffroy-Guichard ne serait pas pour vous déplaire, n’est-ce-pas ? E. de C. - Ce serait même pour nous plaire (avec le sourire…). Premièrement, cela voudrait dire que nous aurions gagné le quart de finale. Deuxièmement, il s’agit d’un magnifique stade et d’un magnifique levier pour remercier tous les gens qui nous supportent durant la saison. Quoi qu’il advienne, une demi-finale dans ce genre de circonstances reste toujours un grand moment, surtout si l’on gagne. Mais attention, je rappelle aussi, qu’outre notre éventuelle victoire, il faudrait également que le Munster batte Toulon.

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