Mais alors, que faire ? Pour les trois d’associations, il possible de « dépanner provisoirement » la Haute-Loire sans modifier la capacité d’incinération et sans « dégrader la situation environnementale et sanitaire locale. » Comment ? D’une part, en détournant sur d’autres sites les déchets d’activités économiques. D’autre part, en optimisant le traitement biologique.
« Il faut détourner la fraction fermentescible dans les poubelles vertes. Si ça peut se faire à Clermont-Ferrand, ça peut se faire ailleurs. Mais il faut une volonté politique… » souligne Roger Anglaret, pour qui l’unité de valorisation biologique de Vernéa ne fonctionne pas à sa pleine capacité.
Autre grief des associations : leur difficulté pour obtenir des documents financiers précis et complets sur le fonctionnement de Vernéa. « Il y a une obligation de contrôle financier mais elle n’a jamais été mise en place. Il faut que la Préfecture impose cette commission car il y a des zones d’ombres. » Les associations promettent de « trouver les bons intervenants » pour faire valoir leurs revendications. Un sous-entendu qui en dit long sur leur détermination…
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