Le grand œuvre d’Ode Pactat-Didier
[caption id="attachment_222229" align="aligncenter" width="785"] Originaire de la Chaise-Dieu, elle a publié une grande saga en 17 volumes © E. Thérond[/caption] Quel est le sens du mot « pardon » ? A travers son livre éponyme, Ode Pactat-Didier, une écrivaine altiligérienne, qui a grandi « en face de l’abbaye de La Chaise-Dieu », tente d’apporter des éléments de réponses. « C’est l’histoire d’un jeune homme, Romain, qui a un avenir extraordinaire. Un jour, en pleine rue, il assiste à une agression. Il s’interpose, mais devient aveugle. Le livre pose la question du pardon et de l’acceptation » résume l’auteur, qui recherche une compagnie susceptible de jouer sur scène ce « Pardon ». Une autre de ses pièces, « L’autre versant de la vie », avait déjà été jouée une dizaine de fois à Paris, grâce à la confiance du metteur en scène Henri Lazarini. Du théâtre, mas pas que. Depuis qu’elle a quitté l’enseignement en 1982, Ode Pactat-Didier a aussi publié dix-sept romans. Chacun aborde un thème différent, tout en étant lié à celui qui précède. Dans cette grande saga familiale, les héros cherchent à démêler les secrets de l’Histoire tout en développant des dons. « Il s’agit d’une aventure humaine passée, présente et à venir. Ce sont toujours des romans, mais pas toujours de la fiction » raconte-t-elle, énigmatique. Son dernier ouvrage s’intitule « L’appel de la source » (éd. Cygne d’O, septembre 2017). Il fait suite aux « Coquelicots bleus » paru en 2015. Un livre qui dit-elle, semble annoncer la mutation de nos sociétés qui s’essoufflent, « en ce début de l’ère du Verseau ». Car Ode Pactat-Didier est férue de magnétisme, de spiritualité, de numérologie, de tarologie… Elle préfère toutefois le terme « initiatique » à « ésotérique » pour qualifier son œuvre. Le dernier volet de cette trilogie devrait paraitre dans le courant de l’année. En moyenne, l’auteure d’Allègre publie un livre tous les deux ans. Coucher des mots sur le papier est pour elle un « besoin », qu’elle tente d’assouvir depuis l’âge de 9 ans. « Je ne peux pas faire autrement. Ecrire m’apaise et me fait un bien fou. Apparemment, cela fait aussi du bien aux autres. J’ai reçu beaucoup de lettres » glisse-t-elle avec un sourire. Lors d’une lecture/conférence donnée à la librairie Les Volcans avec le Chœur de lecteurs de Sugères, dirigé par Pierre Fernandes, un couple était venu tout spécialement de Normandie pour la rencontrer. Ode Pactat-Didier a reçu la médaille d’argent des Arts, Sciences et Lettres en 1997.
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