Les mystères de « La grande vague »
Tel un métronome, il publie un roman par an. Ne cherchez pas pourquoi, c’est comme ça. A la faveur de l’été, Christophe Masson a livré son neuvième ouvrage, « La grande vague ». Chassez le naturel, il revient chez lui aussi au galop. Après avoir exploré le continent sud-américain dans ses dernières aventures, l’Argentine notamment, le Clermontois retrouve cette fois l’Asie, théâtre de la majorité de ses récits. Mais il n’était pas allé encore au Japon. Depuis le mois de février, c’est désormais chose faite. Trois semaines sur place lui ont permis de s’immerger dans la culture de l’empire du soleil levant. Le Japon ? Presque une évidence… « Je voulais choisir une destination qui intéresse le maximum de lecteurs. C’est l’une des plus grandes civilisations mondiales », rappelle l’auteur à juste titre. L’histoire débute à Paris, dans les années 80. Lors de la rentrée universitaire, Benoît fait la rencontre de Yuko, jeune et jolie étudiante japonaise venue étudier le Français à la Sorbonne-Nouvelle. Alors qu’une idylle est née, celle-ci repart dans son pays quelques mois plus tard. Benoît n’a pas osé la suivre mais les deux tourtereaux vont entretenir une correspondance nourrie pendant de longues années. Le 11 mars 2011, à la suite d’un tremblement de terre, un terrible tsunami balaie les côtes nippones. Sans nouvelle de son ex-amour de jeunesse, le hasard conduit Benoît au Japon deux années plus tard… La suite ? C’est Christophe Masson qui la raconte, avec précision et habileté. Tout sonne juste dans ce roman qui n’a pas de mal à emporter le lecteur au cœur d’une culture étrange et fascinante. « La grande vague » est certainement l’un des tous meilleurs livres de l’auteur, si ce n’est le meilleur. Depuis, le Clermontois s’est remis à l’ouvrage. Il planche sur un sujet atypique : « on partira du cimetière des Carmes de Clermont-Ferrand, où sont enterrés quatre aviateurs néo-zélandais, pour se rendre jusque sur cette île lointaine », dévoile-t-il. Rendez-vous au début de l’été 2019. On parle bien de métronome… Pratique : « La grande vague » - 225 pages – Paru chez Revoir Editions. L’auteur dédicacera son ouvrage le 22/09 à la librairie Nos racines d’Auvergne, à partir de 15 h (5, place de la Victoire, à Clermont) ainsi qu’au Salon des livres de Royat, les 6 et 7 octobre.
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