Évaluer son budget d'achat

[caption id="attachment_224864" align="aligncenter" width="800"] iStock / City Presse[/caption]
Au-delà du rêve de propriété, il est nécessaire de se confronter à la réalité de vos finances pour ne pas vous embarquer dans un projet risqué. Encore faut-il déterminer votre capacité de financement.
Il n'est pas rare que l'on se penche sur les offres d'emprunt immobilier après avoir eu un coup de cœur pour un bien. Pour de nombreux aspirants à la propriété, c'est alors la douche froide lorsque la banque leur indique que leur capacité d'emprunt est bien moins importante que celle qu'ils escomptaient. D'autant plus qu'en règle générale, les établissements prêteurs exigent qu'au moins 10% de l'opération soit financée par un apport personnel.
Ne vous surestimez pas
Avant de lorgner les vitrines d'agences immobilières, vous devez donc faire le point sur votre situation, d'abord au sein de votre foyer puis avec votre banquier. Combien avez-vous d'épargne disponible sans pour autant vous priver d'un bas de laine indispensable ? Un proche peut-il compléter votre apport personnel ? Vous devez également établir le budget familial sur l'année écoulée. Hormis le loyer qui sera remplacé par les mensualités de l'emprunt, rien ne doit être oublié, depuis le crédit en cours de la voiture jusqu'au versement de la pension alimentaire, en passant par votre imposition, vos frais d'assurances, d'essence, d'alimentation ou la scolarité des enfants… Ce calcul préliminaire permet de déterminer votre « reste à vivre » une fois que toutes les dépenses obligatoires ont été réglées et, par là même, de déterminer le montant des mensualités de prêt que vous êtes capables d'assumer. Après une première estimation par vos soins, faites valider le calcul par votre banquier. À partir de ces données, celui-ci va pouvoir évaluer votre capacité d'emprunt. Toutefois, comme l'équation varie en fonction du taux d'intérêt et de la durée du crédit ainsi que des frais d'assurance emprunteur, faites plusieurs simulations auprès de différentes banques, en veillant à ne pas être pris à la gorge par un taux d'endettement trop élevé (l'idéal est de ne pas dépasser 30 %, avec un maximum de 33 %). [caption id="attachment_224865" align="aligncenter" width="800"]
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