C’est la raison pour laquelle le préfet du Puy-de-Dôme, le procureur de la République et les représentants de la FFB (Fédération Française du Bâtiment), de la CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment), de la FRTP (Fédération Régionale des Travaux Publics), de la CNATP (Artisans des Travaux Publics et du Paysage) et de l’URSSAF ont renouvelé leur convention pour développer l’information sur le travail illégal, accroitre la vigilance à l’égard de la sous-traitance, mieux connaître la main d’œuvre présente sur les chantiers et recourir à des sanctions en cas de manquement à la règle. « Cette signature consacre un partenariat institué depuis 2015 » explique Jacques Billant. « Il s’agit d’amplifier notre mobilisation. »
C’est le comité opérationnel départemental anti-fraude (CODAF) qui est chargé de la mise en œuvre du dispositif. Les signalements sont évidemment importants. « Ce n’est pas de la délation mais du renseignement partagé permettant aux services de l’Etat d’opérer des contrôles et de sanctionner ceux qui doivent l’être sur le terrain. C’est comme ça qu’on retrouvera un secteur sain en matière d’activité » insiste Jacques Billant. La FFB assure se porter partie civile à chaque fois que c’est nécessaire, quitte à se retrouver face à ses propres adhérents. « C’est un peu complexe. Mais je peux vous garantir que ça fait école » assure Georges Faure, président de la FFB du Puy-de-Dôme.
0 commentaires