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« Une femme fuyant l'annonce »

23h18 - 06 janvier 2019 - par Info Clermont Métropole
« Une femme fuyant l'annonce »
C’est Armando Alves qui sera chargé d’effectuer la lecture. - © CULT_FEMMES

[caption id="attachment_225671" align="aligncenter" width="800"] C’est Armando Alves qui sera chargé d’effectuer la lecture.[/caption] Dans le cadre « Les mots de la cour » - Saison 5, la compagnie Dominique Freydefont propose l’Acte 3. « Une femme fuyant l'annonce », ce texte de David Grossman sera lu par Armando Alves, sur une musique de d’Alexandre Peronny. L’histoire ? Ora, une femme séparée depuis peu de son mari Ilan, quitte son foyer de Jérusalem et fuit la nouvelle tant redoutée : la mort de son second fils, Ofer, qui, sur le point de terminer son service militaire, s’est porté volontaire pour « une opération d'envergure » de vingt-huit jours dans une ville palestinienne. Comme pour conjurer le sort, elle décide de s’absenter durant cette période : tant que les messagers de la mort ne la trouveront pas, son fils sera sauf. La randonnée en Galilée qu’elle avait prévue avec Ofer, elle l’entreprend avec Avram, son amour de jeunesse, pour lui raconter son fils. Elle espère protéger son enfant par la trame des mots qui dessinent sa vie depuis son premier souffle, et lui éviter ainsi le dernier. À travers le destin bouleversant d’une famille qui tente à tout prix de préserver ses valeurs et ses liens affectifs, l’auteur nous relate l’histoire de son pays de 1967 à nos jours et décrit avec une force incomparable les répercussions de cet état de guerre permanent sur la psyché des Israéliens, leurs angoisses, leurs doutes, mais aussi la vitalité, l’engagement, et l’amour sous toutes ses formes. Une œuvre forte et intense d’où surgit sans cesse une immense fragilité. « Une femme fuyant l’annonce est un livre d’une force et d’une intensité extraordinaires, c’est LE chef-d’œuvre de David Grossman. Flaubert a créé son Emma, Tolstoï son Anna, et à présent Grossman a son Ora – un être pleinement vivant, parfaitement incarné. J’ai dévoré ce long roman dans une sorte de transe fiévreuse. Sidérant, magnifique, inoubliable », aimait à répéter Paul Auster. Le 13 janvier, à 17 h - Salle Renaud ; le 16 janvier, à 12h30 - Médiathèque de Jaude, à Clermont-Ferrand Tarif plein : 8 €, tarif public jeune, quartier, intermittent, demandeurs d’emploi, groupe : 5 € Renseignements au 04 73 91 08 08 / Réservations au 04 73 74 56 62 (Cour des 3 Coquins) et 04 73 66 95 00 (médiathèque).

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