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Hoshi « J’ai besoin d’être possédée par ce que je fais »

00h30 - 14 janvier 2019 - par Info Clermont Métropole
Hoshi « J’ai besoin d’être possédée par ce que je fais »
Porté par le single « Ta marinière », son album « Il suffit d’y croire » a été certifié disque de platine © Yann Orhan - © CULT_HOSHI

[caption id="attachment_225813" align="aligncenter" width="800"] Porté par le single « Ta marinière », son album « Il suffit d’y croire » a été certifié disque de platine © Yann Orhan[/caption] Hoshi était la tête d’affiche du tremplin musical Muzik’Casting organisé par le Crédit Agricole. Info l’a rencontrée avant son concert. C’était mercredi dernier, à la Coopé. Votre disque cartonne, vous jouez partout à guichets fermés… Que peut-on vous souhaiter de plus pour 2019 ? Que ça continue comme ça vient de commencer ! C’est vraiment cool.  J’adore la scène, encore plus quand les salles sont complètes, puisque le public répond présent. C’est beau, quoi ! La tournée n’est pas épuisante ? Si, quand même. Mais ce n’est pas grave ! C’est de la bonne fatigue. Comment expliquez-vous votre succès ? En fait, je ne sais pas si on peut vraiment expliquer le succès. J’essaie d’avoir du recul, bien sûr, d’observer ce qui se passe en ce moment et de m’observer moi-même. C’est intéressant pour la suite et en termes d’inspiration pour l’écriture. Mais encore une fois, je ne sais pas si on peut expliquer ce succès. Je pense que c’est un ensemble de choses. Je pense aussi que c’était peut-être le bon moment pour moi, une question de karma. Je crois beaucoup aux énergies. En tout cas, je suis contente ! Est-ce que votre personnage est amené à évoluer ? Forcément, il va évoluer. Je vais grandir aussi. J’espère que tout ça va gagner en maturité. Mais je vais rester moi-même. Cela ne changera pas. D’où vient votre amour pour la musique ? Je suis passionnée. C’est les vinyles de Brel chez mes grands-parents qui m’ont donné envie de faire de la musique. J’adorais entendre ce qui se dégageait de ses chansons. Des titres en particulier ? « Mathilde », puisque c’est votre prénom ? Oui, exactement ! Ma mère me faisait croire que le titre avait été écrit pour moi. Et quand j’avais 5 ans, j’y croyais ! Cela a marché quelques années. Après j’ai capté que ce n‘était pas le cas (elle rit). Il y a les textes de Brel, mais aussi sa présence scénique… Ses performances en concert vous ont-elles marqué ? Complètement. Notamment un live à l’Olympia que j’écoutais en boucle. Maintenant, c’est moi qui vais faire l’Olympia en mai… C’est cool de monter sur ces planches-là. Comme Jacques Brel, j’ai besoin de penser à quelque chose quand je chante, de raconter une histoire, d’être possédée par ce que je fais. D’autres sources d’inspiration, en plus de Brel ? J’aime beaucoup le rock, les Rolling Stones, le grunge, Nirvana. J’aime aussi le punk. Mon père est un ancien punk dans l’âme ! J’écoutais beaucoup de groupes comme The Exploited ou Bérurier Noir. J’ai aussi découvert l’urbain avec Diam’s, NTM, Sniper… Aujourd’hui, j’aime beaucoup Lomepal, Orelsan. Le texte et l’interprétation me parlent. En tout cas, plus que la voix. Avez-vous le temps d’écrire ? Complètement. J’écris des petits mots par-ci par-là et je regroupe mes idées quand j’ai le temps. J’ai déjà trois ou quatre titres pour le prochain album. Mais je n’ai pas de date. On tourne jusqu’en septembre. Après je ferai une pause. Pas trop longue… Vous a-t-on proposé de nouveaux textes ? Oui, mais je ne veux pas. Pour le deuxième album, je vais tout faire seule. Composition et parole. En revanche, j’aimerais bien écrire pour d’autres. J’ai grifouillé quelques trucs. Cela se met en place tranquillement. Je l’ai fait pour Déborah. Mais je n’ai pas de limites. Je suis ouverte à tout ! Il n’y a personne pour qui je rêverais d’écrire. J’aime bien ce challenge. Choisissez-vous vos premières parties ? Mon tourneur me connaît bien. Il sait ce que j’aime, ce qui me correspond. En général, il ne se trompe pas. Je jette toujours un coup d’œil quand les groupes sont sur scène. J’aime bien découvrir, partager. J’adore notamment Suzane, qui m’a suivie sur un certain nombre de dates. Mais je ne connaissais pas Random Echo, qui joue ce soir avant moi… Vous avez travaillé avec Gaëtan Roussel… Oui. J’écoutais Louise Attaque en boucle. Ce fut une belle rencontre, née dans une émission de radio.  Il m’avait invité dans son émission. On a chanté ensemble « Comment je vais faire ». Le feeling est bien passé, alors on s’est revu, on a créé ensemble et il m’a écrit « Je vous trouve un charme fou » ; qu’on chante d’ailleurs en duo dans la réédition de l’album. Vous aviez déjà joué à Clermont ? Non. Mais je suis venue en voyage scolaire il y a quelques années à Vulcania. C’était sympa, j’ai bien aimé (elle sourit) !

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