Olivier de Benoist « Clermont, c’est un de mes meilleurs souvenirs »
[caption id="attachment_226147" align="aligncenter" width="640"] Dans « 0/40 ans », « ODB » ne s’attaque plus aux femmes. Enfin, plus trop. © Pascal Ito[/caption] L’humoriste avait très très envie de revenir à la Maison de la Culture. Ça tombe bien, il y sera le samedi 16 février pour une des dernières dates de son spectacle « 0/40 ans ». Que peut-on vous souhaiter pour 2019 ? De prendre autant de plaisir que la dernière fois où je suis venu à Clermont-Ferrand ! J’avais passé un très bon moment. La Maison de la Culture est impressionnante, quand on la voit comme ça, mais c’était vraiment sympa. Pour être très concret, c’est rare que je demande à jouer quelque part. Mais j’ai fait des pieds et des mains pour venir jouer à Clermont dans cette salle car c’est un de mes meilleurs souvenirs. Je m’en souviens comme si c’était hier. Je crois que c’était en 2012 pour « Très très haut débit ». C’est dû à quoi ? La configuration de la salle, le public ? Je ne sais pas. Je pense que c’est un tout. A un moment, la magie opère… Vous vous dîtes : « OK, il dit ça à tous les journalistes ! » ; mais c’est vrai ! D’ailleurs, c’est assez rare qu’on sollicite un promoteur local pour jouer dans telle ou telle ville. Normalement, ce n’est pas ainsi que ça marche. Est-ce que cette envie ne vous met pas une pression supplémentaire ? Non, non… La pression, vous l’avez quand vous n’avez pas forcément les armes. Ce spectacle, je l’ai joué sur 300 dates entre Paris et la province. Clermont-Ferrand, c’est quasiment la dernière. Il en restera deux. J’ai attaqué en juin 2016… Je n’ai donc aucun doute sur la réussite du spectacle, même si ça peut paraître très prétentieux. Bien sûr, il faut que je sois en forme physiquement, que je chope le public, que ça se passe bien… Mais j’y vais vraiment pour me marrer. Je sais que ça va marcher. Et plus je me marre, plus ça amuse le public. Adaptez-vous le spectacle à la ville dans laquelle vous jouez ? Evidemment. C’est la moindre des choses. Quand on joue à Clermont-Ferrand, on est à Clermont-Ferrand. On n’est pas à Saint-Etienne, à Lyon, à Limoges… Les gens adorent l’idée que vous vous intéressez à eux, ce que je trouve totalement normal. Donc, le spectacle change. Si je fais ça, c’est aussi pour moi, car c’est ce qui déclenche les plus gros rires. Du coup, vous vous êtes documenté sur Clermont ? Je garde mes vannes pour le public. La dernière fois que je suis venu, j’ai fait un truc très drôle – ou plutôt qui a très bien marché - : je faisais un parallèle entre le train qui part de Paris à Clermont avec le train qui part à Poudlard dans Harry Potter. En plus, ça m’amuse vraiment de tester un certain nombre d’effets que je ne vais faire qu’une fois. Je fais aussi un journal télé de ce qui se passera en 2030 dans la ville… Cela amuse beaucoup le public. Que dîtes-vous au public qui viendra vous voir le samedi 16 février ? Je suis très impatient. Je le dis en toute franchise. C’est une des dernières dates de la tournée. Or, quand vous êtes artiste, vous vous attachez à un spectacle… C’est toujours émouvant. Et comme je le disais, je suis ravi de rejouer à Clermont. Je ne sais pas, il y a une ambiance, avec ce plateau très grand, très ouvert. C’est très bien fait pour le one-man-show. On sent bien aussi que c’est une salle patinée, qu’il y a une histoire, des bonnes vibrations. Dans « 0/40 ans », vous arrêtez de vous en prendre aux femmes… J’ai d’abord fait un spectacle sur ma femme, puis sur les femmes… Dans « 0/40 », je me calme un peu, je parle un peu de moi… comme un misogyne anonyme. Etant donné que je suis guéri, je peux parler d’autre chose. J’ai découvert dans le dictionnaire d’autres mots que « femme » et « belle-mère ». J’avais donc de l’espace pour un nouveau spectacle, même s’il y a des rechutes. La colonne vertébrale de « 0/40 » permet de balayer ma vie en trois étapes, de donner du rythme et d’aborder beaucoup de sujets avec des formes d’humour différentes. Mais ce n’est pas un spectacle pour les quadragénaires…J’y tiens beaucoup. « 0/40 », c’est juste un prétexte.
0 commentaires