L’année 2018 a été chargée pour les forces de sécurité…
Cela a été une année exceptionnelle de mobilisation, avec un mouvement social, celui des Gilets jaunes, d’une ampleur inédite même si je salue l’esprit de responsabilité des manifestants dans le Puy-de-Dôme et le travail aussi des forces de l’ordre qui ont contribué à ce que cette atmosphère soit relativement apaisée. Au-delà des mouvements sociaux, il y a toujours cette menace terroriste qui reste prégnante. Il y a également une attente très forte de nos concitoyens. La priorité du Gouvernement aujourd’hui, c’est d’abord la sécurité du quotidien. J’ai félicité les policiers et gendarmes qui ont obtenu des résultats remarquables l’année dernière, notamment avec une baisse importante des cambriolages.
Quel bilan tirez-vous en matière de sécurité routière ?
Un bilan positif. C’est la 3ème année de baisse consécutive du nombre de tués sur les routes. Cela représente quatre vies qui ont été épargnées en 2018. Il y a eu 20 % de blessés hospitalisés en moins. Mais la mobilisation doit continuer. Tout cela reste très fragile. On continuera de faire de la prévention et de la répression. Et je l’assume. Je note que les policiers et gendarmes ont relevé une augmentation de la vitesse moyenne. Les dégradations des radars n’y sont pas pour rien et font craindre une hausse du sentiment d’impunité. Je rappelle que 91 % du produit des amendes est consacré à l’amélioration de la voirie et à la lutte contre l’insécurité routière.
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